La Formule 1 est prête à retirer une manche du championnat du monde d’un pays où les progrès en matière de droits humains "ne vont pas dans la bonne direction", selon son PDG, Stefano Domenicali.
L’Italien répond ainsi aux critiques selon lesquelles la F1 a préféré conclure des accords pour organiser des courses dans des régimes ayant de mauvais antécédents en matière de droits de l’homme, notamment le Qatar et l’Arabie saoudite.
La F1 a organisé son premier Grand Prix d’Arabie saoudite en décembre 2021. Trois mois plus tard, le pays a procédé à une exécution massive de 81 personnes, deux semaines avant de tenir sa deuxième manche de F1.
Certains pilotes, dont Lewis Hamilton, se sont exprimés après avoir été contactés par des condamnés à mort et leurs familles dans des pays comme l’Arabie saoudite ou encore le Bahreïn.
"La F1 se soucie vraiment de cette question des droits de l’Homme," répond Domenicali.
"Nous avons également dans nos contrats des articles très clairs selon lesquels si nous voyons quelque chose qui ne va pas dans la bonne direction, nous avons immédiatement la possibilité d’arrêter notre relation. Il y a des auditeurs indépendants qui suivent cela."
Cependant, Domenicali affirme que la F1 est toujours selon lui une force de changement positif en attirant l’attention sur ces pays.
"Je crois, une fois de plus, que nous sommes beaucoup plus puissants si nous allons dans des endroits où ils montrent une réelle volonté de changement et les projecteurs de la Formule 1 aideront à accélérer la vitesse de ce changement."