L’instance dirigeante de la F1 a proposé de mettre fin à la dispute actuelle sur le plafond budgétaire en versant aux équipes un montant fixe pour contrer l’inflation.
Bien que de nombreuses petites équipes insistent sur le fait que le plafond budgétaire de 140 millions de dollars devrait être strictement appliqué cette année, d’autres - dont Red Bull, Mercedes et Ferrari - soutiennent que la crise de l’inflation pourrait difficilement être plus grave.
"Il y a probablement environ 50% des équipes qui vont dépasser le plafond à la fin de l’année si cela continue comme ça," prévenait le patron de Red Bull Racing, Christian Horner. "Nous ne voulons pas d’un championnat décidé au tribunal, ou à Paris devant la FIA."
La dernière série de réunions financières en coulisses a conduit la FIA à proposer une solution.
La Formule 1 donnerait de l’argent supplémentaire à toutes les équipes, qui ne compterait alors pas dans le plafond budgétaire. Cependant, le soutien serait soustrait de la distribution des revenus fournie par la FOM.
Le montant serait soit de 3 millions de dollars, soit 3% du plafond actuel de 140 millions de dollars, soit 4,2 millions de dollars.
Alfa Romeo avait rejeté une simple augmentation du plafond budgétaire au motif que certaines équipes - comme Sauber, basée en Suisse - ne dépenseraient même pas 140 millions de dollars en 2022.
"Ma limite budgétaire c’est mon budget maximum," avait déclaré Frédéric Vasseur.
Alpine F1, l’équipe appartenant à Renault qui s’était également opposée à une simple augmentation du plafond budgétaire, semble disposée à accepter le compromis proposé.
"Si tout le monde en profite dans la même mesure, nous sommes de la partie," confirme Otmar Szafnauer.
Pour Haas F1, c’est aussi une bonne solution et Günther Steiner est d’accord : "Ce serait un compromis décent, car les équipes qui n’atteignent pas la limite de budget en bénéficieront également."
La proposition, cependant, n’a pas encore été approuvée par le directeur général de la Formule 1, Stefano Domenicali.
"Nous y réfléchissons," répond la Formula One Management. "Après tout, il s’agit de notre argent qui serait distribué (en avance)."