Lewis Hamilton a beau approcher de sa fin de carrière, il n’est pas encore lassé de ses saisons trépidantes de F1.
L’amour de la course ne l’a toujours pas quitté, et c’est ce qui le conduira sans doute à prolonger l’aventure avec Mercedes au-delà de 2020 – il arrive en fin de contrat à la fin de la saison…
« Le premier point est que j’adore la course » affirme à nouveau le Britannique.
« Depuis que je suis enfant, c’est quelque chose que j’aime et cette passion n’a pas tout diminué. Il y a certainement eu des années où cela a été un peu difficile, mais cela a beaucoup à voir avec le fait que je n’avais pas trouvé l’équilibre agréable que j’ai maintenant. »
« J’aime le défi et j’aime la course. Notre objectif collectif en tant qu’équipe est la domination - nous sommes tous sur la même longueur d’onde à cet égard. »
Lewis Hamilton a déjà marqué l’histoire du sport, mais quel souvenir gardera-t-on de lui ? A-t-il pensé à laisser un héritage quelconque ?
« On me pose cette question depuis des années - et si je suis honnête, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir la bonne réponse à cette question, car qu’est-ce qu’un héritage ? Comment construire un héritage ? »
Le pilote Mercedes ne voudrait-il pas qu’on retienne de lui son engagement pour les minorités, pour apporter plus de diversité dans le sport ?
« Vous savez, j’ai 34 ans maintenant et depuis que j’ai la trentaine, j’ai commencé à apprécier ce que cela signifie vraiment. En vieillissant, je pense, oui, que j’apprécie davantage les différences qui existent dans la société, et tout ce qui fait que nous sommes encore très séparés. Je pense qu’en vieillissant, je comprends aussi beaucoup mieux l’histoire, donc je comprends d’où viennent mes grands-parents, d’où viennent mes ancêtres, et les luttes qu’ils ont menées dans la vie. »
« Ce n’est pas seulement une question de personnes noires, c’est le fait d’avoir un mélange, d’avoir de vraies minorités. »
Lewis Hamilton s’intéresse ainsi plus à la diversité sociale qu’à la diversité ethnique : il voudrait que la F1 soit un sport plus accessible, et qu’il y ait sans doute moins de « fils de » dans la discipline.
« Ça a toujours été un sport de riche, vraiment. Mais c’est encore plus vrai maintenant. C’est tellement cher de se lancer dans le karting, alors je veux participer à changer cela. Ce sport devrait être ouvert aux familles de la classe ouvrière et je veux aider à cela. »
Enfin, le Britannique voudrait laisser un dernier héritage, relatif à la sécurité.
« J’ai vu comment Niki et Jackie Stewart ont contribué à faire évoluer la technologie et la sécurité des pilotes. Nous avons perdu une jeune étoile montante [Anthoine Hubert] l’année dernière, et je veux contribuer à ce que cela ne se reproduise plus jamais. »