Stefano Domenicali a déclaré que la Formule 1 risquait de perdre de vue la situation dans son ensemble au milieu d’un différend sur le financement nécessaire pour l’essai de qualifications sprint sur trois courses cette année
Les directeurs d’équipe comme Toto Wolff et Christian Horner soutiennent le projet mais en coulisses elles veulent être indemnisées dans le cadre du nouveau plafond budgétaire pour les coûts supplémentaires engendrés.
Hier, le PDG de la F1 annonçait un accord à venir "d’ici la prochaine course à Imola" mais il admet que les discussions sont tendues sur l’aspect financier.
"La différence de coût n’est pas aussi grande qu’on le prétend," dit-il. Et l’Italien ne pense pas "qu’il devrait y avoir d’exceptions spéciales au plafond budgétaire de 145 millions de dollars pour les qualifications sprint ou toute autre mesure".
"Si nous demandons une compensation pour tout ce que nous voulons essayer, nous n’y arriverons jamais. Nous ne devons pas perdre de vue la situation dans son ensemble."
Günther Steiner s’est rangé du côté de Domenicali.
"Je suis patron d’une petite équipe, chez Haas F1. Et pour moi le moindre euro compte. Mais vous ne pouvez pas faire une facture à l’avance. Si tout va mal pendant ces trois courses sprint, ils ont peut-être raison avec leur estimation de 4 à 500.000 euros de coût supplémentaire par course."
"Mais si vous passez la qualification sprint sans dommage, ce qui devrait être assez facile pour des équipes qui roulent devant, cela vous coûte moins qu’une qualification normale."