La Formule 1 ne peut pas encore intervenir pour réguler l’utilisation de plus en plus puissante des technologies d’intelligence artificielle par les équipes.
Alors que la puissance explosive et en constante amélioration de l’IA secoue la planète, les meilleures équipes de F1 n’ont pas tardé à commencer à l’utiliser pour améliorer leurs performances.
L’IA et l’apprentissage automatique aident désormais les équipes à concevoir leurs voitures, à développer des stratégies de course et à donner un sens profond aux nombreuses données de capteurs collectées pendant que les voitures sont en piste.
On pense même que les équipes utilisent l’IA pour analyser les images embarquées des voitures rivales, selon Luca Bortolotti, ingénieur en apprentissage automatique chez Ferrari.
"Si notre concurrent effectue le même virage à la même vitesse sur la même trajectoire avec un angle de braquage légèrement inférieur, cela nous indique qu’il a probablement un équilibre plus agressif que nous," a-t-il déclaré, ne donnant qu’un exemple, "car les possibilités sont presque infinies et personne ne veut dévoiler ce qu’il est déjà capable de faire ou va être capable de faire dans des temps plus ou moins courts ou longs."
Il a été demandé au PDG de la F1, Stefano Domenicali, si le sport devait réguler l’IA afin que les équipes qui la déploient déjà n’obtiennent pas un énorme avantage sur leurs rivaux. Mais...
"Nous utilisons déjà l’intelligence artificielle dans nos graphiques, et la FIA l’utilise dans les systèmes de sécurité active et passive," a répondu l’Italien.
"Maintenant, nous avons promis de comprendre dans quelle mesure cela peut influencer les performances, car nous n’en savons pas encore assez pour intervenir."