La FIA et la F1 veulent que les futures monoplaces, de la génération après celle de 2026, soient pertinentes pour le travail sur les voitures de route. La Formule 1 a toujours été une vitrine, et cela ne devrait pas s’arrêter dans les décennies à venir. Nikolas Tombazis, le directeur de la monoplace au sein de la fédération, explique les pistes de réflexion pour les années 2030.
"L’étape de 2026 est définie, mais ce que nous ferons dans l’étape suivante est encore à discuter" a déclaré Tombazis. "De nombreuses options sont encore sur la table, qu’il s’agisse de biocarburants plus durables, d’hydrogène, sur lequel nous travaillons beaucoup au sein de la FIA, ou d’électrique."
"Mais nous voulons toujours rester en phase avec ce que veulent faire les motoristes qui participent au projet. Nous ne pouvons pas prendre une direction complètement aléatoire qui ne soit pas liée à la voiture de route. Nous devons rester pertinents pour la route, c’est l’objectif principal, et je pense que quiconque se promène dans le paddock peut voir qu’il y a un énorme défi à relever."
La F1 devra aussi s’imposer comme force de changement en matière d’écologie, et Tombazis rappelle que cela se fera davantage sur la logistique que sur les monoplaces elles-mêmes : "Les voitures elles-mêmes, en tant que proportion de l’empreinte carbone globale, sont une part très faible. Je pense qu’elle est inférieure à 2 %."
"Il est donc évident que notre responsabilité globale à l’égard du sport doit également porter sur les 98 % restants, et cela doit être couvert par la logistique, les matériaux, le nombre de composants, les calendriers, beaucoup de choses. Mais le côté voiture est important d’un point de vue technologique, car les équipementiers qui participent peuvent travailler sur les technologies, etc."