La FIA a déjà expliqué ne pas vouloir faire de la F1 une discipline électrique, assurant qu’il était inutile de mettre au placard toutes les technologies thermiques, qui pouvaient être rendues plus écologiques grâce aux carburants de synthèse.
"Notre objectif est de conserver les entreprises pétrolières en Formule 1, elles veulent aussi soutenir notre plan" a expliqué Gilles Simon, directeur technique de la FIA à Auto Motor und Sport.
"C’est pourquoi nous voulons les autoriser à prendre leur propre chemin. La condition pour cela est que la technologie soit durable et que le carburant soit neutre en CO2."
La F1 vient de signer un énorme contrat avec Aramco, compagnie pétrolière saoudienne, et a tout intérêt à défendre ces technologies et son nouveau partenaire. Et l’objectif est aussi d’accélérer le développement des technologies de synthèse en opposant différentes entreprises pétrolières.
"Cela peut aussi mener à l’émergence de technologies entièrement nouvelles. Notre objectif est de nous assurer que tous les développements et processus qui sont mis en place soient durables."
Au départ, la proportion de carburant de synthèse dans le produit fini utilisé par la F1 devait être progressivement augmenté, mais l’objectif est d’augmenter plus rapidement cette quantité : "En 2023, nous voulons rouler à 100% avec des carburants durable en F1."