Alors que la Formule 1 souhaite devenir neutre en émissions de carbone d’ici 2030, la discipline affirme préparer un "calendrier parfait" pour l’avenir en ce moment même.
Des efforts ont déjà été faits sur le calendrier 2023, avec par exemple le regroupement des courses disputées à Austin, au Mexique et au Brésil dans un même triplé de courses. Mais il y a encore des incohérences qui subsistent.
Par exemple, toujours l’année prochaine, le Grand Prix de Miami se déroulera une semaine après celui de Bakou, tandis que celui très attendu de Las Vegas aura lieu une semaine avant la manche finale d’Abu Dhabi.
"La logistique représente une grande partie de notre empreinte carbone, et il n’est pas facile de résoudre ces problèmes du jour au lendemain," a déclaré Steve Nielsen, le directeur sportif de la F1.
"Mais nous travaillons à la régionalisation du calendrier et, je ne vous dirai pas quand, nous aurons le calendrier parfait dans quelques années. Nous nous en rapprochons progressivement chaque année en déplaçant un événement d’une semaine ici ou là."
"Il y a donc une stratégie pour passer de la situation actuelle, dont nous ne sommes pas satisfaits, à une situation beaucoup plus satisfaisante dans quelques années, mais c’est un processus long."
Comme l’explique Steve Nielsen, améliorer la calendrier n’est pas la seule manière d’arriver à la neutralité carbone : "Comme beaucoup d’industries, nous avons des défis à relever, mais les principaux piliers de cette démarche commencent par l’activité sur le circuit."
"D’ici 2026, nous aurons 100 % de carburants durables dans les voitures, ce qui ne se fera pas en un jour mais nous en sommes très fiers. Et la prochaine chose sera notre base de travail, comment nous exploitons nos bâtiments, nos usines. Nous sommes tournés vers cet horizon."