La Formule 1 devrait annoncer un nouveau calendrier vers la fin de cette pause estivale.
C’est ce que confirme Zak Brown, le directeur de McLaren, qui voit le sport continuer à réorganiser la fin de la saison suite à des annulations à venir en raison de la pandémie de Covd-19.
"Je pense qu’une fois que nous sortirons de la pause estivale, d’ici Spa, Stefano Domenicali saura quelles solutions mettre en place et un nouveau calendrier sera annoncé avec quelques changements," commente l’Américain.
Le Japon semble toujours menacé même si les JO de Tokyo se sont bien passés. Si cette course est annulée, cela pourrait également affecter la course en Turquie, juste avant. En effet la Turquie figure sur la liste rouge de la Grande-Bretagne, ce qui signifie que les voyageurs de retour doivent passer 10 jours en quarantaine. En allant au Japon, qui est sur la liste orange, cette exigence serait évitée.
Le Mexique et le Brésil, qui doivent accueillir des courses en octobre et novembre, figurent également sur la liste rouge.
Brown confirme également qu’il est bien question d’organiser deux courses à Austin, au Texas, mais que la situation était également fluide.
"J’entends cela, mais j’entends également beaucoup de scénarios de programmation différents. Je pense que la réalité est que personne ne le sait probablement définitivement. C’est un peu un jeu d’échecs et quand un pays entre ou sort de la liste rouge, il y a un effet domino. J’ai entendu une variété de scénarios."
Brown espère que le succès des Jeux olympiques de Tokyo, qui se sont terminés dimanche et ont réuni plus de 50 000 personnes dans une bulle étroitement contrôlée, donnerait le feu vert à la Formule 1 à Suzuka.
"D’après ce que je peux voir, aucun cluster n’a éclaté depuis les Jeux Olympiques, donc il me semble que cela augmente la confiance du Japon. Ce sera probablement un événement à huis clos et la Formule 1 a montré que nous sommes très bons pour voyager dans et hors des pays en toute sécurité."
"Je suis convaincu que nous savons maintenant organiser un événement sûr. Ce que nous ne pouvons pas contrôler, c’est l’état des lieux dans le pays lui-même."