Pour les courses qui devraient se tenir à huis clos, le montant du plateau demandé par la FOM, dirigée par Liberty Media, sera bien évidemment inférieur au niveau moyen en F1 qui oscille entre 20 et 25 millions d’euros.
C’est une réponse à l’interrogation de la FFSA pour le Grand Prix de France et même si ce genre d’accord reste confidentiel, c’est ce que confirme le directeur du circuit de Barcelone, Joan Fontseré, qui a récemment mis son circuit à disposition de la F1 pour tenir une ou plusieurs courses.
"La F1 a bien conscience que c’est une situation exceptionnelle. En termes de montant, nous sommes évidemment sur la même ligne," explique-t-il, sans donner le pourcentage de réduction attendu.
"Si la F1 veut garder certaines courses à cause des sponsors, des droits TV, des équipes, elle sait aussi que nos revenus sont largement réduits sans public. C’est valable pour cette année et nous sommes sur la même longueur d’onde."
De quoi supposer que la facture serait réduite de 50% au moins ? Un chiffre réaliste selon certains experts économiques de la F1. Mais Fontseré ajoute qu’il n’y a pas que le total des billets à retirer de la facture même si ce n’est pas évident à chiffrer.
"Quand notre gouvernement paie pour la F1, ce n’est pas seulement pour les billets, c’est pour l’impact financier sur toute la région. Sans public, il est très réduit : peu de revenus pour les taxis, les hôtels, les restaurants, cela change complètement l’équilibre entre les deux parties."