La Formule 1 a définitivement bloqué la demande d’Alpine d’obtenir une autorisation spéciale en vertu des règles d’homologation de gel des moteurs de pour pouvoir améliorer son groupe motopropulseur fourni par sa maison mère, Renault.
En juillet dernier, l’écurie basée à Enstone et Viry a fait valoir que, parce qu’elle avait 30 chevaux de moins que ses rivaux en F1, elle devrait être autorisée à augmenter ses performances.
La FIA a effectué sa propre analyse de la situation et de la puissance du Renault en étudiant les données des capteurs de couple, et a constaté que le moteur n’a en réalité que 15 à 20 ch de moins que Honda, Mercedes et Ferrari.
Trop peu pour autoriser une intervention sur les composants et Alpine F1 va devoir vivre avec ce déficit de puissance jusqu’en 2026, un déficit qu’elle peut toujours combler en travaillant sur la cartographie. Selon la FIA, Renault se serait retrouvée dans cette situation parce qu’elle a été plus prudente en matière de performances par rapport à la fiabilité que les autres motoristes au moment du gel.
Renault n’a eu aucun problème de fiabilité qui aurait ouvert la porte à une correction. Il y a bien eu des soucis de pompe à eau qui cassait mais cela a été résolu et et on ne trouve aucune performance dans cet élément.
Alpine F1 a accepté la décision de la FIA.
"Notre priorité est de développer le moteur 2026," confirme le patron de l’équipe par intérim, Bruno Famin.
Quant à 2024, l’autre objectif de l’équipe est d’avoir un nouveau châssis et une nouvelle boîte de vitesses pour l’année prochaine, qui créent plus d’espace sous la voiture pour générer de l’appui.