La Formule 1 risque de disparaître d’ici une décennie si elle ne change pas radicalement certaines de ses habitudes, à commencer par un calendrier qui démultiplie les kilomètres en termes de logistique.
C’est l’avertissement lancé par le quadruple champion du monde, Sebastian Vettel, qui accuse le sport de rester sur certains de ses acquis alors que le reste du monde se tourne vers l’avenir.
Le pilote Aston Martin avait déjà pointé du doigt les règles techniques et la durabilité qu’il faut accélérer, mais le calendrier de course de la F1 a aussi besoin de gros aménagements pour aider l’environnement.
"Les intérêts financiers ne devraient pas être la priorité absolue dans la planification du calendrier," lance Vettel.
"Nous ne devrions pas voler d’est en ouest ou du nord au sud de la planète, mais là où c’est le plus proche. Interdire le plastique dans les tribunes et le paddock peut aussi faire une grande différence."
"Bien sûr, aucun des deux ne sauverait le monde, mais si la Formule 1 ne s’adapte pas aux développements, aux défis et aux problèmes mondiaux, elle risque d’être dépassée ou même de disparaître dans les dix prochaines années, même si son audience augmente."
"La pression populaire sera trop forte s’il n’y a pas de gros changements."