A moyen terme, à horizon 2025 probablement, Liberty Media n’a jamais caché son intention d’étendre le calendrier à 25 courses. Hanoi et Zandvoort seront d’ailleurs les deux prochains nouveaux rendez-vous au programme pour l’an prochain, et Miami devrait, ainsi que l’espère la FOM du moins, suivre bientôt.
Mais pour se rendre dans de nouvelles destinations et conquérir de nouveaux marchés, la F1 devra faire de la place dans le calendrier. D’ailleurs ces dernières années, la Malaisie et Hockenheim ont quitté le calendrier. D’autres pourraient suivre bientôt, comme l’a clairement sous-entendu Chase Carey.
« La demande, pour accueillir un Grand Prix, a continué d’être vraiment positive, vraiment, tout autour du monde, en termes de villes intéressées. Nous avons un calendrier assez plein et des contrats sur le long terme. Il y a des limites à ce que nous pouvons faire. »
« Mais nous pensons qu’il y a toujours des opportunités. 22 courses, comme l’an prochain, c’est un calendrier presque plein ; mais nous pensons qu’il y a toujours de la place pour ajouter une ou deux courses. »
« Nous voulons des partenariats de long terme, mais comme nous l’avons fait cette année, nous ajouterons des courses et nous mettrons un terme, probablement, et de manière sélective, à certaines courses. »
« Il y a quelques problèmes que nous avons soulevés, ces dernières années, concernant certaines courses dont nous avons héritées, qui, clairement, ne reflétaient pas les valeurs que nous devrions ressentir. »
Étendre le calendrier n’est néanmoins pas une sinécure comme l’ont récemment démontré les déboires politiques autour du Grand Prix de Miami. Le maire du comté de Miami-Date, Carlos Gimenez, a récemment opposé son veto à un vote compliquant l’organisation du Grand Prix, mais l’opposition locale demeure forte à ce sujet.
« Il y a encore quelques étapes à franchir » a reconnu, sous la forme d’une litote, Chase Carey sur le Grand Prix de Miami. « Ces problèmes sont très axés sur le court terme. La réalité, c’est que ce Grand Prix est pour 2021. Nous avons vraiment besoin de résoudre ces problèmes de court terme, disons pour les quelques prochains mois. »
« La réalité, c’est que la plupart des accords ont été trouvés, les accords commerciaux certainement, donc vraiment, c’est un problème politique, et ils sont actifs. Je ne vais pas perturber les processus politiques locaux, ce n’est pas de mon ressort. Nous verrons. Nous pensons que ce sera une course formidable, qui sera géniale pour Miami et pour nos partenaires. »
« Nous avons d’autres options aux États-Unis que nous pensons excitantes ; mais nous sommes optimistes sur Miami, nous verrons ce qu’il ressort de ces prochaines semaines. »