La Formule 1, les équipes et la FIA se dirigent vers un différend majeur sur la question du feu vert pour l’entrée d’Andretti-Cadillac dans le sport.
La FIA a approuvé l’offre d’Andretti, mais l’affaire est désormais entre les mains du propriétaire de la F1, Liberty Media, pour des négociations commerciales qui s’annoncent épineuses.
"Stefano Domenicali et le président de la FIA Mohammed ben Sulayem sont comme des chats et des chiens," a déclaré une source anonyme proche du dossier à F1 Insider.
"Cette dispute sur une éventuelle entrée de l’équipe Andretti pourrait désormais allumer l’étincelle qui manquait."
Il est clair que Liberty et de nombreuses équipes sont fondamentalement opposés à l’entrée d’Andretti au motif que cela réduit la valeur les concurrents existants.
"Une onzième équipe signifie que non seulement chaque équipe doit renoncer à une plus grande part du gâteau, mais aussi que la valeur de chaque équipe individuelle diminue," confie le Dr Helmut Marko de Red Bull. "Bien sûr, personne ne veut ça."
Il dit également qu’il y a des problèmes logistiques qui se posent avec l’entrée d’Andretti en F1.
"La plupart des circuits ont déjà atteint leur maximum d’espace," ajoute l’Autrichien. "Où pouvons-nous accueillir une équipe supplémentaire dans les pitlanes déjà très étroites ?"
"Il faudrait probablement également réduire les installations d’accueil dans le paddock. Et cela n’intéresse pas les équipes."
L’exception, cependant, est Renault, qui souhaite fournir à Andretti des moteurs et d’autres supports techniques.
"Il y aura une lutte pour le pouvoir," ajoute la source, ajoutant qu’un autre problème est que Ben Sulayem a déjà indiqué qu’il fallait prendre en compte la question des mesures anticoncurrentielles de l’Union européenne.
"Cela pourrait également se terminer par une longue bataille judiciaire. Et le sport sera perdant."