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La F1 va se souvenir des sponsors qui ne l’ont pas laissée tomber durant la crise

Maffei et Domenicali espèrent un retour rapide à la profitabilité

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La F1 a annoncé des résultats financiers forcément décevants en 2020, avec une chute sèche de revenus de 43 %, et une perte opérationnelle de 300 millions de dollars.

Forcément devant des investisseurs, Greg Maffei a dû s’expliquer. Le PDG de Liberty Media a surtout parlé du moyen terme pour plaire aux analystes, car en 2021, comme il le reconnaît, la pandémie ne va pas disparaître du jour au lendemain - même si la F1 prévoit toujours de boucler un calendrier record de 23 courses…

« Avec les nouveaux Accords Concorde, nous disposons d’une structure qui, à mesure que nous augmentons la rentabilité, nous permet de récupérer une partie de ce que gagnait historiquement la F1 ; comparativement, au fil des ans, les chiffres deviennent beaucoup plus intéressants pour nous. »

« Je ne sais pas si nous atteindrons cet objectif [revenir à une profitabilité normale] en 2021, étant donné les risques pandémiques. Mais dans les années à venir, alors que nous continuerons à avoir une entreprise en pleine santé, je pense que notre marge augmentera légèrement... »

« Nous nous attendons donc à un flux de revenus de diffusion assez normal. Encore une fois, nous n’avons pas de boule de cristal sur la façon dont la COVID se déroule exactement, mais notre objectif était d’essayer d’encaisser le choc en 2020 ; et on devrait convenir que nous avons eu raison de faire des concessions envers certains de nos diffuseurs. Notre objectif était de faire en sorte que cet événement ait lieu en 2020 et de ramener l’année 2021 à la normale. Voilà donc notre espoir et notre attente. Mais la COVID pourrait changer cela, juste comme un avertissement. »

« Je pense donc que les revenus issus des promoteurs seront encore réduits en 2021, certainement par rapport à ce que nous aurions en une année sans pandémie. Nous aurons un public restreint et un nombre restreint de fans lors de certains de nos événements. Je m’attends donc, et nous ne sommes pas ici pour faire des prévisions, à ce que cela se produise en partie parce qu’une partie de ces événements se déroulent encore dans l’année et qu’il y a des fluctuations. Mais aussi parce que c’est ce que nous aimons vous laisser faire. »

Stefano Domenicali, le PDG de la F1, a lui aussi insisté sur l’importance des budgets plafonnés pour donner un nouvel ensemble rentable au sport...

« Je suis on ne peut plus d’accord et je pense que ce qui est important avec la nouvelle gouvernance, avec les Accords Concorde, avec la nouvelle mesure de contrôle des coûts, et étant donné l’approche de durabilité qui nous permet de voir plus grand… je crois vraiment que ce sont de bons fondamentaux qui mènent dans la bonne direction, à la fois du point de vue commercial et aussi du point de vue des équipes, car elles feront partie de cet incroyable championnat. »

La F1 tire 17 % de ses revenus de ses sponsors et forcément, certains partenaires (secteur aérien, culture, tourisme...) ont été plus affectés que d’autres par la pandémie. Les paiements que reçoit la F1 des sponsors sont-ils alors fixes ou sont-ils variables, pouvant être réduits à la baisse en cas de crise ? La F1 va-t-elle à l’avenir privilégier les sponsors de secteurs apparaissantt moins exposés au risque pandémique (en privilégiant par exemple les valeurs de la technologie sur l’aéronautique ?)

Greg Maffei a été interrogé sur ces questions, en rappelant que la F1 saurait se souvenir aussi des sponsors qui ne l’ont pas laissée tomber durant la crise pandémique...

« Écoutez, la plupart d’entre eux n’ont probablement pas de déclencheur de variable ou n’en ont aucun. Mais nous pouvons probablement les rencontrer pour parler avec eux. D’un autre côté, si vous prenez un partenaire qui est une grande compagnie aérienne internationale dont les activités sont pratiquement interrompues pour tous les voyages à l’étranger, vous pouvez décider s’il sera un bon partenaire ou non à long terme, et c’est notre objectif. Nous travaillerons donc avec eux aussi en considérant, aussi, la manière avec laquelle ces sponsors ont travaillé avec nous durant des moments difficiles. »

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