La F1 est en plein « boom » au niveau de sa popularité, en particulier aux États-Unis, grâce à la série Netflix Drive to Survive. Le Grand Prix des États-Unis à Austin l’an dernier a ainsi établi le record d’affluence de l’année (400 000 spectateurs sur trois jours).
La F1 est ainsi devenue plus attractive - plus attractive que jamais - pour les sponsors. Cela se voit par exemple sur la McLaren qui était vide de partenaires il y a quelques années, et qui maintenant est un panneau publicitaire orange et bleu.
Zak Brown, le PDG de McLaren Racing, a bien travaillé !
« La Formule 1 est dans une situation très forte commercialement » a confirmé encore récemment l’Américain, tout sourire.
« Les dix équipes sont en très bonne santé financière ou appartiennent à des personnes qui peuvent se payer des équipes de Formule 1. Même s’ils ne gagnent pas d’argent, ils peuvent se le permettre. »
« En ce qui nous concerne, nous en sommes à plus de 45 partenaires maintenant et plus d’une douzaine nous ont rejoints l’année dernière, certaines des plus grandes entreprises du monde. Il y a beaucoup de partenaires commerciaux qui arrivent. Nous avons beaucoup de succès depuis un certain temps. »
« Nous sommes en passe de connaître une véritable décennie de succès en Formule 1. Nous avons plus de Grands Prix que jamais, avec une demande continue à la télévision, en numérique, et avec Netflix, l’exposition globale du sport est très forte. »
« C’est formidable de voir d’autres acteurs du sport attirer des organisations mondiales de premier ordre. La situation est très saine, et avec la compétition sur piste et le plafonnement du budget en place, les courses devraient être de plus en plus serrées. »
Les partenaires affluent aussi chez Red Bull, avec deux signatures aussi récentes que majeures, celle d’Oracle et celle de Bybit qui vont remplir les caisses de Milton Keynes.
Zak Brown, loin de jalouser Red Bull, se réjouit de cette nouvelle preuve d’attractivité du sport.
« C’est génial d’avoir de grandes marques et de grandes entreprises comme celle-là qui rejoignent le sport... »
Oracle et Bybit apporteraient près de 150 millions de dollars par an à Red Bull... Zak Brown trouve-t-il ces chiffres réalistes ?
« C’est clairement un investissement très important, donc je pense que c’est une bonne histoire. Je ne sais pas si le chiffre réel pour Red Bull est exact. »
« Mais c’est formidable d’avoir des entreprises comme celle-là, et en Formule 1, elles ont amené de nouveaux partenaires mondiaux et d’autres entreprises partenaires du sport. Tout cela est une bonne histoire pour nous tous. »