Lors des deux premières journées d’essais de Barcelone, la Ferrari SF90 a dominé le classement, d’abord avec Sebastian Vettel, puis avec Charles Leclerc. La voiture a été vue avec un arrière plus écrasé au sol à haute vitesse, ce qui intrigue les observateurs, mais Jo Bauer, délégué technique de la FIA, a assuré qu’elle était légale.
De nombreux observateurs ont admis être impressionnés, dont le directeur de Mercedes, Toto Wolff. L’Autrichien a expliqué que l’aileron avant de l’Italienne semblait produire moins d’appui : "Ils semblent, je ne sais comment, réussir à compenser cela. La question est de savoir comment."
Le concept de cet aileron avant a été adopté de manière encore plus radicale sur l’Alfa Romeo, et un ingénieur a expliqué : "Le concept semble incorrect, mais nous devrons l’essayer en soufflerie."
Christian Horner est très clair et selon lui, la voiture doit être conçue autour du flux provoqué par ce type d’aileron, qui est chargé de repousser l’essentiel de l’air vers l’extérieur de la voiture : "Cela ne fonctionnerait pas si on mettait un aileron de Ferrari sur notre voiture."
Franz Tost, le directeur de Toro Rosso, a révélé qu’une analyse des différences entre Ferrari et Mercedes confère pour le moment un avantage de cinq dixièmes de seconde par tour à la monoplace italienne, même si on ne sait pas les quantités de carburant emportées, ni les réglages utilisés : "Au moins, mais je pense que c’est encore plus que ça."
Nouveau pilote Renault, Daniel Ricciardo a jugé que la Scuderia a été "la seule équipe à avoir envoyé un message fort" lors de ces deux premières journées.