La Formule 1 se rend sur presque tous les continents dans le monde sauf un : l’Afrique.
Il faut remonter à 1993 pour voir le dernier Grand Prix d’Afrique du Sud, sur le circuit de Kyalami. Et si une course sur ce circuit a bien failli renaitre ces derniers mois, les problèmes de financements et de promoteur ont pour l’instant stoppé les démarches soutenues par Stefano Domenicali, le PDG de la F1, ou encore Lewis Hamilton.
Pour le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, c’est effectivement une priorité.
"Nous avons de très bons contacts en Afrique. Il faudrait accorder davantage d’attention à l’Afrique. En Afrique, nous avons un bon vice-président. Nous y renforçons les clubs. Dans certaines régions, nous commençons par la base, nous appelons cela « Motorsport in a Box ». Il s’agit d’une boîte que vous recevez de la FIA. Il contient des équipements très simples tels que des chronomètres et des téléphones. Ensuite, vous pouvez au moins faire des tests de vitesse."
"Si nous voulons grandir là-bas, nous ne pouvons pas le faire d’en haut. Je ne peux pas donner d’ordres. C’est l’inverse, ça va de bas en haut. Il faut commencer par la base. C’est pourquoi nous avons récemment lancé « Motorsport in a Box » pour attirer les gens vers le sport automobile."
"En Afrique du Sud, ils ont une longue histoire dans le sport automobile. Depuis l’année dernière, on a beaucoup parlé du retour de la Formule 1 à Kyalami. Ce serait un gros évènement pour l’Afrique. Nous réfléchissons également à un championnat électrique qui impliquerait l’Afrique. Ce serait bien aussi."
"Nous n’oublions pas l’Afrique, nous n’oublions pas la Chine, mais nous n’oublions pas non plus l’Amérique latine. Quand nous sommes dans un paddock de Formule 1, nous voyons l’excitation et l’enthousiasme. Mais dans certaines régions, la Formule 1 ne suscite aucun intérêt. Pour eux, le karting est comme la Formule 1. Leurs pistes sont pour eux comme la Formule 1. Les courses de côte sont tout pour eux. Je dis toujours : il n’y a pas de solution universelle. Impliquez-vous auprès des membres ! Écoutez-les. Les réponses peuvent être très simples."
"Peut-être qu’ils veulent juste un peu de soutien pour leurs courses de côte et alors ils seront heureux. Ils ne sont peut-être pas intéressés par la Formule 1, la Formule 2 ou la Formule E."