Alors que le premier weekend Sprint de la saison a déjà eu lieu à Imola, nous en aurons deux autres cette année, en Autriche puis au Brésil.
Ce format, introduit pour la première fois l’année dernière et légèrement modifié cette saison, a visiblement convaincu et la Commission F1 a ainsi décidé le mois dernier qu’il y en aurait six en 2023.
Et si les profits supplémentaires générés par la présence du Sprint ne sont pas négligeables, Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, a demandé à ce qu’une étude soit faite sur l’impact en termes de ressources à allouer par la Fédération à des Sprints supplémentaires. Il assure que l’argent à recevoir de la part de la F1 pour compenser cela n’est pas à l’origine de ce feu à moitié vert...
"Je n’ai pas demandé d’argent, mais si ça avait été le cas j’aurais souhaité l’utiliser de la bonne façon : en investissant sur les règlements du sport," a déclaré Ben Sulayem au Daily Mail.
"La Formule 1 est le pinacle, et à la FIA nous avons besoin des ressources nous permettant de gouverner l’aspect technique et financier. Nous devons être en mesure de respecter les standards de la discipline. Concernant le Sprint, je dois voir si mon équipe qui est sur le terrain peut absorber la charge de travail supplémentaire que ces courses vont engendrer."
"Après Abu Dhabi, les gens disaient qu’ils voulaient changer ceci ou cela. Je ne comprends donc pas pourquoi on demanderait soudainement à l’équipe de la FIA d’en faire plus. Si un incident impliquant la voiture de sécurité se produit dans le futur, que devons-nous faire ? Nous devons avoir une vue d’ensemble afin de prendre les bonnes décisions. Laissez-nous gérer nos opérations. Nous allons améliorer tout ça."
Si Ben Sulayem est en faveur de l’augmentation du nombre de Sprints, il affirme que les discussions restent ouvertes sur le sujet.
"Je soutiens ces courses supplémentaires si c’est la bonne chose à faire. Je ne dis pas que ce n’est pas le cas, mais que nous avons du temps pour en décider. Nous parlons de 2023, pas de la saison en cours. Il n’y a pas le feu. Et nous sommes en démocratie : la Formule 1 vote, les équipes votent, je vote. Si je n’ai pas le droit de m’abstenir ou d’étudier les propositions, alors il n’y a plus de liberté et ce n’est plus une démocratie."