La Formule 1 pourrait devoir gérer une confrontation entre son instance dirigeante, la FIA, et la FOM, à la fin du processus de candidature pour un maximum de deux nouvelles équipes à partie de 2025-2026.
Plusieurs candidats sont passés par le processus d’appel d’offres de la FIA et on pense que deux d’entre eux ont peut-être déjà été informés par la fédération basée à Paris qu’ils remplissaient les critères selon AMus.
Il semble en effet qu’Andretti et Hitech obtiendront le sceau d’approbation de la FIA. Elles sont toutes les deux en mesure d’entrer en Formule 1 en termes de technologie, de personnel et de finances selon l’étude des dossiers.
L’offre d’Andretti soutenue par Cadillac a été logiquement la plus importante, tandis que l’équipe de Formule 2 Hitech promet également d’entrer dans le sport avec le soutien du milliardaire kazakh Vladimir Kim.
Si la FIA valide que les candidatures sont bien nées sur le papier, la pierre d’achoppement, cependant, n’est pas seulement l’objection de nombreuses équipes de F1 existantes - y compris Ferrari avec son droit de veto - mais aussi Liberty Media et le PDG de F1, Stefano Domenicali.
Domenicali est en désaccord avec le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, arguant que Liberty Media doit également être en mesure de contrôler quelles équipes obtiennent l’autorisation d’entrer dans le sport.
"Comme nous l’avons toujours dit, nous devons nous assurer que la décision est bonne pour le business."
Plus tôt cette année, Michael Andretti a accusé les équipes existantes de F1 d’être "gourmandes" en ne voulant pas ouvrir le sport à un onzième participant.
"Je n’aurais probablement pas dû utiliser ce mot," reconnait-il aujourd’hui.
"Au final, bien sûr, tout le monde pense surtout à soi et j’aurais probablement fait la même chose à leur place."
"Je ne blâme pas les équipes. C’est un sport très, très cher et tout le monde est incroyablement engagé. Ils doivent se protéger et je le comprends. Mais à la fin, ils ne prennent pas la décision. Cette décision appartient toujours à la FIA et à la FOM."
La FIA aurait donné le premier feu vert, celui des critères. Reste le plus dur à obtenir maintenant, celui de la FOM. Des négociations commerciales vont certainement s’ouvrir et Domenicali imaginait qu’elles pourraient bien durer au moins deux à trois mois...