C’est à la FOM d’organiser le calendrier de la F1, et en particulier à son PDG Stefano Domenicali.
Pour l’instant, elle n’est pas encore totalement libre de faire ce qu’elle souhaite pour mieux répartir ses courses de manière géographique même si un pas a été fait pour 2024.
Dans les contrats actuels, il y a quelques clauses qui persistent (encore) comme pour le Grand Prix de Monaco qui doit se dérouler le dernier week-end de mai.
Le GP du Canada suit quinze jours plus tard compte tenu de son contrat gravé dans le marbre dont il ne bougera pas, tandis que Bahreïn et Abu Dhabi paient une prime pour être respectivement la première et la dernière course.
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, met toutefois la FOM sous pression après avoir entendu toutes les plaintes concernant la fatigue du personnel et des pilotes après une saison 2023 comportant "seulement" 22 courses, alors qu’il y en aura normalement 24 la saison prochaine si aucune annulation n’a lieu.
"Si vous regardez le calendrier F1 pour 2024, j’ai déjà demandé et j’ai dit à Stefano, que la F1 ne peut pas continuer comme ça."
"Quand il s’agit de pollution, pour l’environnement, c’est énorme, mais plus que ça, c’est la fatigue du personnel, et c’est de la vraie fatigue physique et mentale à ce stade."
Interrogé sur son nombre idéal de courses par an, Ben Sulayem a répondu : "Nous étirons le calendrier, mais est-ce une question de nombre ou de logistique ?"
"Peut-être que le chiffre correct est 23. Vingt-quatre, c’est l’année prochaine, 22 c’est mieux, mais il y a aussi la logistique qui peut tout améliorer."
"Je pense que la séquence pourrait être meilleure, avec Las Vegas proche d’Austin. Du point de vue commercial, ils n’ont pas à s’inquiéter de cela selon moi. Bien sûr, nous regardons aussi le côté sportif."
"Aller d’Austin à Las Vegas, puis au Mexique et au Brésil, puis au Qatar et à Abu Dhabi. C’est ce qu’il faudrait faire.".
"Vous ne pouvez pas aller à un endroit, puis aller là-bas, puis ici, puis revenir."