Ce n’est pas étonnant tellement les images étaient flagrantes à Bakou : la FIA a placé l’aileron arrière de McLaren F1 sous surveillance, après avoir constaté comme les autres équipes, les médias et les fans, une flexibilité anormale de son aileron arrière sur les bords, une ouverture se créant à haute vitesse et donnant l’effet d’un ’mini DRS’ sans que le système ne soit actionné.
De quoi gagner en vitesse de pointe (de 3 à 5 km/h selon quelques ingénieurs) et prendre un avantage non négligeable (voir la photo ci-dessous).
En conséquence, la FIA a publié un communiqué en réaction à cette découverte.
"La FIA surveille de près la flexibilité de la carrosserie de toutes les voitures et se réserve le droit de demander aux équipes d’effectuer des modifications à tout moment de la saison. Cependant, si une équipe passe avec succès tous les tests de déformation et adhère aux règlements et aux directives techniques, elle est considérée comme étant en pleine conformité et aucune autre mesure ne sera prise," rappelle le communiqué en préambule.
Concernant McLaren en particulier, la FIA ajoute qu’elle "examine actuellement les données et toute preuve supplémentaire qui a émergé du GP de Bakou et envisage toute mesure d’atténuation pour une mise en œuvre future."
"Cela fait partie du processus standard lors du contrôle de la légalité technique, et la FIA conserve le pouvoir d’introduire des changements réglementaires au cours de la saison si nécessaire."
L’aileron arrière de McLaren F1 est donc bien légal en considérant les tests actuels. A voir si la FIA peut trouver une idée pour introduire un autre test de contrôle afin de contrer cet effet mini DRS avant que toute la grille ne s’empare de l’idée de l’équipe de Woking !
Bien évidemment, avec le temps de réaction accordé aux équipes, il est probable que le test n’entre vraiment en service qu’au début de la saison 2025.