Ce vendredi soir, la FIA a publié une courte déclaration confirmant qu’elle était parvenue à un accord avec Ferrari à la suite d’une enquête sur le groupe motopropulseur du constructeur italien, qui avait fait l’objet de nombreuses spéculations l’année dernière.
Un certain nombre d’équipes n’étaient pas satisfaites de l’unité de puissance de Ferrari tout au long de la saison 2019, affirmant qu’elle manipulait le capteur de débit de carburant pour fournir plus de carburant que la réglementation ne l’autorisait, donnant ainsi un gain de puissance injuste.
La situation a atteint son paroxysme lors de la finale de la saison à Abu Dhabi lorsque la FIA a infligé à Ferrari une amende de 50000 € après que l’équipe a déclaré une mauvaise quantité de carburant à bord de la voiture de Charles Leclerc, ce qui a incité à affirmer que les deux étaient liés.
Les règles relatives aux unités de puissance ont depuis été revues pour 2020, obligeant les équipes à ajouter un deuxième débitmètre de carburant à leurs moteurs.
"La FIA annonce qu’après des investigations techniques approfondies, elle a terminé son analyse du fonctionnement de l’unité de puissance de la Scuderia Ferrari et est parvenue à un accord avec l’équipe. Les détails de l’accord resteront entre les parties," indique le communiqué.
"La FIA et la Scuderia Ferrari ont convenu d’un certain nombre d’engagements techniques qui amélioreront la surveillance de toutes les unités de puissance de Formule 1 pour les prochaines saisons et elle aidera la FIA dans d’autres tâches réglementaires de la F1 et dans ses activités de recherche sur les émissions de carbone. et des carburants durables."
Cette déclaration laisse entendre que Ferrari enfreignait effectivement des règles et a simplement reçu un gros rappel à l’ordre pour ce qui aurait pu être une grave infraction au règlement. La FIA ayant refusé de divulguer de plus amples informations, il est peu probable que nous sachions un jour avec certitude ce sur quoi Ferrari avait dépassé les limites...