Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a déjà fermé toute possibilité d’avoir des commissaires professionnels et payés en F1.
Selon lui, la FIA n’a tout simplement pas les moyens de former, de développer et de rémunérer des commissaires de course permanents.
"Je comprends l’intérêt d’avoir des commissaires professionnels mais nous n’avons pas l’argent pour cela," a-t-il déclaré lors de l’assemblée générale de la FIA qui se tient cette semaine au Rwanda et se conclut ce soir par le gala de remise des prix.
C’est une réponse claire et nette au GPDA également, qui se demande comment est utilisé l’argent des amendes récolté tout au long de l’année.
Ben Sulayem a cependant déclaré qu’il était prêt à introduire ce changement, mais a souligné que la F1 devra en payer le prix.
"Si la FOM fait un chèque à la FIA, mais que le champ d’application de l’accord mentionne des « commissaires à temps partiel » et que la F1 veut quelque chose de différent, alors c’est une autre affaire, et cela s’accompagne d’un prix à payer. Cela signifie que la F1 – c’est-à-dire les équipes – devrait payer pour cela."
Pour Gunther Steiner, l’ancien patron de Haas F1, la situation des commissaires en Formule 1 est pourtant bien l’un des plus grands problèmes du sport en ce moment.
Lorsque le journal Ouest-France lui a demandé de révéler ce qu’il changerait en F1 aujourd’hui, il a répondu :
"Je ferais deux choses. Premièrement, j’ajouterais des courses sprint : douze au lieu de six actuellement. J’aime beaucoup les week-ends où la compétition débute dès le vendredi avec les qualifications sprint, et une première course le samedi."
"Et deuxièmement, en ce qui concerne les commissaires de course, j’aimerais qu’ils soient des employés permanents, pour avoir de la constance dans les pénalités délivrées."
"La Formule 1 est l’un des plus gros sports au monde, je ne pense pas que ce soit juste qu’ils ne soient pas employés à plein temps. Les arbitres de football sont à plein temps, et payés pour ça. Les responsabilités doivent être récompensées."