Hier, lors du Grand Prix d’Allemagne, Lewis Hamilton est sorti dans le dernier virage, sous régime de voiture de sécurité.
La FIA n’a pas manqué de noter le problème puisque le pilote Mercedes a rejoint les stands en coupant la piste et passant du mauvais côté de la quille, ce qui lui a valu 5 secondes de pénalité.
Mais le Britannique n’aurait pas dû être sanctionné de manière plus sévère ? On sait que, depuis l’accident de Jules Bianchi à Suzuka en 2014, la FIA est particulièrement sensible au respect des pilotes lorsque des commissaires interviennent en bord de piste, dans ce cas pour dégager la voiture de Charles Leclerc.
Le directeur de course, Michael Masi, estime que la FIA s’est montrée compréhensive.
"Je pense que c’est de ces incidents où il faut juste considérer les conditions telles qu’elles étaient. Il venait de pleuvoir très fort et Lewis était en slicks quand il est arrivé dans ce virage. Même à une vitesse réduite par rapport au tour d’avant, il est sorti. Franchement, les conditions ont été dures toute l’après-midi pour tout le monde. Donc ce genre de pénalité n’était pas dans la balance," explique-t-il.
Hamilton s’est toutefois retrouvé sous enquête juste après pour avoir roulé "trop lentement" sous la voiture de sécurité. La FIA a expliqué hier pourquoi cette enquête a été ouverte mais rapidement classée suite à une anomalie.
Masi admet qu’il y a un bug à résoudre.
"Effectivement, pendant deux tours sous la voiture de sécurité, il faut respecter un temps delta puis, ensuite, rattraper les autres. Mais l’anomalie c’est que tout le monde s’est retrouvé dans le 3e tour alors que Lewis était encore dans son 2e, ayant passé beaucoup de temps aux stands suite à son accident."
"J’ai parlé à quelques directeurs sportifs, c’est une anomalie que personne n’avait encore vu. Nous devons donc la régler mais les commissaires ont vite constaté le problème et n’ont pas pénalisé pour rien Lewis."