Avec l’outrageuse domination de Red Bull et Max Verstappen cette année, des interrogations sur le besoin de changer le règlement pour casser cette avance ont fait surface ces dernières semaines. Une idée que balaie d’un revers le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, qui salue le travail effectué par l’équipe autrichienne.
"Si nous parlons de ce qui est bon et mauvais, nous ouvrons la porte. Je veux dire, est-ce que c’était bon pour Mercedes ? C’est l’heure de Verstappen, c’est l’heure de Red Bull. Qu’est-ce qu’on fait, on punit le bon élève ?" s’interroge Ben Sulayem.
"Non, faisons en sorte que les autres équipes soient bonnes. Personne n’empêche les autres équipes d’être meilleures. Nous ne pouvons pas punir les gens parce qu’ils sont meilleurs, parce qu’ils font plus d’efforts. C’est injuste."
Il a également expliqué que les règles de Superlicence, qui ont empêché Colton Herta de venir en F1 depuis l’IndyCar l’an dernier, pourraient être revues. Néanmoins, il s’agira d’un ensemble de paramètres qui sont encore à déterminer, notamment sur le plan de la sécurité, tout en gardant une certaine logique.
"Nous examinons la question du point de vue de la sécurité, de la crédibilité et des règles. Si nous constatons que les règles ne sont pas bonnes, nous ne pouvons pas les enfreindre. Nous évoluons et nous les améliorons. Nous évoluons avec la demande et les changements de ce monde."
"Si nous constatons qu’il est nécessaire de modifier les points, nous étudierons la possibilité de le faire. Mais nous ne pouvons pas simplement les changer et faire une exemption parce que si quelque chose arrive à quelqu’un, c’est toujours la FIA qui est responsable. Je suis ici pour protéger et servir, et si notre système doit être amélioré, nous l’améliorons."