L’incident entre Charles Leclerc et Max Verstappen au 2e virage du Grand Prix du Japon aujourd’hui a été classé sans suite... avant d’être réouvert durant la course.
C’est un cas rare mais qui s’explique par l’attitude du Monégasque selon Michael Masi, le directeur de course.
"Ferrari m’a rapidement dit qu’ils allaient faire rentrer la voiture pour changer son aileron. Ils ne l’ont pas fait et c’est moi qui ait demandé à ce qu’ils le fassent. Ce qu’ils ont fini par faire," explique Masi.
"Mais dès le 2e tour des éléments ont commencé à se détacher et Ferrari devait vraiment arrêter Leclerc. Nous ne savions pas si d’autres éléments allaient se détacher."
"Ce délai pour obtempérer nous a plus qu’ennuyé, du point de vue de la sécurité."
Leclerc a été pénalisé de 15 secondes et a perdu une place au classement de la course pour cela. 5 secondes pour son contact avec Verstappen, finalement sanctionné, et 10 secondes pour le délai d’exécution.
Mattia Binotto accepte la pénalité mais il souligne que "c’est le pilote qui subit les dégâts et peut juger du comportement de sa voiture."
"Nous avons bien vu de l’extérieur que son aileron était cassé et qu’il aurait à le changer. Il avait encore le rythme, il a choisi de rester en piste, mais la FIA nous a ordonné de l’arrêter pour des raisons de sécurité. Nous avons accepté la décision mais les commissaires ont jugé que nous aurions dû obtempérer plus tôt."