Red Bull va maintenant pouvoir avancer sur ses plans de reprise opérationnelle du moteur Honda, comme l’a confié Helmut Marko ce matin, avec l’aménagement d’un bâtiment à Milton Keynes et l’aide des spécialistes d’AVL (à lire ici).
Cependant tout n’est pas encore très clair concernant un point : la mise en place d’un éventuel mécanisme d’équilibre de performances. Lors de la Commission F1 hier, un tel mécanisme a été évoqué mais les discussions se poursuivent et rien n’a été voté.
On connait toutefois déjà la position de la FIA, qui est d’ailleurs alignée avec celle de Mercedes : éviter à tout prix de mettre un tel mécanisme en place, qui irait contre l’ADN de la F1.
Pour la Fédération, un tel mécanisme doit être mis en place "uniquement comme un filet de sécurité, pour protéger un motoriste d’un éventuel embarras" comme le confie une source de la FIA à la sortie de la Commission F1.
Ce filet pourrait servir en 2022 lorsque les moteurs de F1 devront carburer à l’E10 (avec 10% d’éthanol donc). Mais les motoristes ont déjà tous testé ce carburant au banc, y compris Honda, sans grand problème. De quoi donner confiance au responsable des moteurs au sein de la FIA, Gilles Simon.
"D’après ce que nous savons des moteurs, nous nous attendons à ce qu’ils soient tous dans une plage de performances très étroite d’ici 2022. N’oubliez pas que nous avons encore deux chances pour que les moteurs s’alignent naturellement - cette année et l’année prochaine. A ce jour, nous ne pensons pas devoir intervenir en externe pour ajuster les performances."