Le débat est de nouveau relancé sur le spectacle en Formule 1 et Lewis Hamilton a été le premier à accuser les pneus Pirelli jeudi, avant la course de Spa-Francorchamps.
Ce fut d’ailleurs une nouvelle course à un arrêt, avec assez peu de changements dans le top 10 et ce malgré l’intervention de la voiture de sécurité.
Pour 2021 la situation est figée, les pneus seront sensiblement les mêmes. Mais faut-il revoir la qualité et la tenue des gommes pour 2022 avec l’arrivée des 18 pouces ? Trouver un moyen de contraindre les pilotes à taper davantage dans celles-ci afin d’avoir 2 à 3 arrêts ?
Le directeur de course de la F1, Michael Masi, qui est impliqué dans des discussions avec Pirelli sur ces problèmes et la lettre des objectifs à respecter pour 2022, n’est pas convaincu que les courses à un seul arrêt soient nécessairement la cause du problème.
"Je pense que c’est probablement un peu difficile de relier directement des courses à un arrêt à des courses ennuyeuses. Nous avons vu des courses passionnantes à un arrêt. Nous avons également vu des courses ennuyeuses à deux arrêts et des courses passionnantes à deux arrêts," estime l’Australien.
"Je pense donc que de ce point de vue, le nombre d’arrêts pour le spectacle n’est pas une notion que je soutiendrais."
"Mais cela dit, la FIA avec Pirelli, la F1, les équipes et évidemment la contribution des pilotes travaillent ensemble pour essayer de remplir un certain nombre de critères chaque année, et ce n’est un secret pour personne que Pirelli a travaillé en étroite collaboration avec tout le monde."
"Mario Isola assiste aux réunions des pilotes lors de 4 à 5 événements chaque année pour informer les pilotes et les équipes de la situation dans laquelle se trouve Pirelli en termes de développement et de ce qu’ils cherchent à faire."
"L’évolution de tout ça est donc que nous continuons à travailler ensemble, entre toutes les parties prenantes de la F1, la FIA, Pirelli, les pilotes et les équipes pour avoir en 2022 un pneu de 18 pouces adapté à ce qu’on souhaite voir."