La fin de course du Grand Prix de l’Eifel a été marquée par une apparition en piste de la voiture de sécurité, alors que cinq pilotes étaient dans le même tour. Consécutive à un abandon sur panne mécanique avec début d’incendie sur la monoplace de Lando Norris, cette voiture de sécurité a intrigué Max Verstappen.
"Je ne pense pas que nous avions besoin d’une Safety Car" juge Verstappen. "On aurait pu s’en sortir avec une Virtual Safety Car, mais ils voulaient rendre la course plus palpitante à cause des écarts."
Une déclaration qui n’a pas plu à Michael Masi, le directeur de course, qui note les véritables causes de la neutralisation de la course : "La première est le fait que la voiture de Lando avait de la fumée et du feu."
"L’autre était que nous n’étions pas confiants, au premier abord, quant à la possibilité de mettre la voiture dans l’étroit dégagement. Plutôt que réagir au fur et à mesure, on a décidé de mettre la Safety Car. C’est comme ça qu’on pouvait tout gérer, c’était le plus sûr."
Verstappen s’est également plaint de la longueur de la période de voiture de sécurité, et de l’avantage donné à d’autres concurrents à ce moment-là : "Pendant que nous étions derrière la voiture de sécurité, les autres faisaient le tour à plus haute vitesse. C’était un avantage injuste."
Là encore, Masi explique que la direction de course a simplement suivi le règlement : "Il y a une demande dans le règlement sportif de laisser passer toutes les voitures qui ont un tour de retard."
"Donc de là, c’était à partir de la sixième place, entre dix et 11 voitures ont dû reprendre leur tour. Et de ce fait, la période de voiture de sécurité était un peu plus longue que ce que l’on attend normalement."