McLaren changera de moteur l’année prochaine alors qu’un gel des châssis a été validé pour lutter contre la crise économique consécutive au coronavirus. L’équipe, qui devra aménager sa monoplace, assure qu’elle se fera surveiller de près par la FIA pour rester dans le cadre de ce que ce règlement exceptionnel permet.
"C’est un changement de plan pour nous car nous avions prévu d’intégrer le moteur Mercedes dans la nouvelle voiture avec la réglementation 2021. Il est évident que la situation est différente maintenant" admet Seidl. "Il est certain qu’il y aura des restrictions quant à l’intégration de ce moteur dans la voiture actuelle."
"Nous entretenons d’excellentes relations avec la FIA, qui veillera de très près à ce que nous ne puissions effectuer que les modifications absolument nécessaires à l’installation du bloc propulseur Mercedes."
"Elle veillera à ce que nous ne touchions à aucune zone autour du moteur, ce qui nous permettrait de réaliser des gains de performance supplémentaires, et nous le comprenons et l’acceptons."
"En fin de compte, nous devons regarder la situation dans son ensemble, c’est-à-dire que nous devons accepter, et nous soutenons également, le gel du règlement qui a lieu actuellement parce que cela garantit une économie maximale pour cette année."
Mais si la saison devait déborder sur 2021, Seidl assure que ça ne poserait pas de problème pour utiliser un moteur Renault, pour lequel le contrat s’arrête en fin d’année : "Si cela se produit, que nous allons courir en janvier, je ne pense pas qu’il y aura de problème concernant notre accord avec Renault. Nous avons vraiment une excellente relation, très transparente donc je ne vois pas de souci à l’horizon dans ce cas de figure."
Il avoue toutefois que le début de collaboration avec Mercedes pourrait être compliquée par cette situation exceptionnelle, mais que le contrat sera honoré : "Je ne pense pas que cela puisse se faire de la manière la plus efficace parce qu’il y a certaines restrictions. Pourquoi faire ce changement ? Nous avons des contrats en place, et il n’y a aucune raison de ne pas poursuivre ce plan."