La FIA, la FOM et les équipes se retrouvent dès ce matin à Paris pour une longue journée de réunion destinée à finaliser le règlement 2021 ainsi qu’à traiter certains points pour 2020.
En effet, les équipes doivent donner (à l’unanimité) leur feu vert pour tester des courses qualificatives l’an prochain (en France, Belgique et Russie), sans quoi le projet sera reporté à 2021.
Mais c’est surtout les règlements techniques de l’année suivante qui vont faire l’objet de discussions intenses.
Après la dernière réunion de samedi à Suzuka, Günther Steiner affirme que la FIA est prête à reculer sur certains points techniques, afin de laisser plus de libertés dans le règlement, notamment du côté de l’aérodynamique.
"Nous ne voulons pas, comme je l’ai toujours dit, d’une Formule 1 qui deviendrait la GP1 parce que les voitures se ressembleraient trop. Je l’ai déjà dit et je l’ai dit à nouveau lors de la dernière réunion. L’ADN de la F1 doit rester, il ne faut pas avoir des voitures qui se ressemblent et qui ne pourraient donc pas laisser la possibilité d’avoir des petites différences de compétitivité. Si les équipes dépensent de l’argent, c’est pour trouver ces différences," explique le directeur de Haas F1.
"La FIA et la FOM ont fait beaucoup de recherches et nous le respectons. Elles ont essayé de trouver des domaines de différenciation qui n’impactera pas leurs recherches aérodynamiques."
"Nous avons eu des propositions constructives qui nous permettra d’avoir des voitures au look différent sans avoir trop d’influence sur leurs capacités de dépassement."