Les tests de flexibilité des ailerons arrière de la FIA sont à revoir en termes de procédures pour permettre de réagir aux trouvailles faites par les équipes ces dernières années.
Depuis le début de la saison, on voit de plus en plus d’ailerons arrière être assez flexibles sous les charges aérodynamiques et, pourtant, ils passent les procédures de tests statiques lors des vérifications techniques.
Un aileron arrière capable de se plier, c’est un gain aérodynamique, notamment dans les longues lignes droites grâce à une trainée réduite. Mais cette flexibilité est depuis longtemps sous le contrôle de la FIA afin d’éviter des défaillances qui pourraient être fatales.
Nikolas Tombazis, responsable technique des monoplaces de la FIA, a annoncé que ces protocoles allaient être revus.
"Nous examinons la flexibilité de l’aileron arrière et nous espérons apporter quelques améliorations au règlement, au test de flexion, dans un avenir... pas si lointain. Nous voulons le faire raisonnablement avec soin et ne pas nous précipiter et faire un mauvais choix."
"Fondamentalement, traditionnellement même, les meilleures réglementations de flexion pour l’aéroélasticité sont celles qui imitent le plus fidèlement les cas de charge réels que le composant peut subir sur la piste."
"La force que l’aileron arrière reçoit est normalement dirigée vers le bas et vers l’arrière d’environ 40 degrés environ, donc elle a plus d’appui et de traînée. Actuellement, les charges que nous testons se font sur un plan horizontal et sur un plan vertical mais pas sur les deux en même temps."
La FIA a-t-elle donc des doutes sur ce que les équipes réussissent maintenant à faire en termes de flexibilité des ailerons ? Une équipe en particulier ? Pas nécessairement selon Tombazis.
"Nous pensons juste que notre test devient peut-être un peu dépassé et les équipes peuvent utiliser le fait que le test de charge et les charges réelles sont un peu différentes pour concevoir les ailerons de manière à ce qu’ils soient plus résistants là où les charges de la FIA s’appliquent, mais peut-être moins résistants là où se trouvent les vraies charges aérodynamiques. Nous essayons de résoudre ce problème. Ce n’est pas un travail réalisable en cinq minutes, mais c’est sur notre ’to do list’."