Le directeur de course de la Formule 1, Michael Masi, a déclaré que la FIA chercherait à déterminer pourquoi une attache de roue a défailli sur l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi lors de son accident au Grand Prix de Belgique.
En 1998, la Formule 1 a introduit des attaches de roue obligatoires, qui lient les roues au châssis et les empêchent de se détacher en cas d’accident.
En 2011, des doubles attaches ont été introduites, suivies d’une triple en 2018, mais lors de la course à Spa, la roue arrière gauche de Giovinazzi s’est séparée de sa C39, a rebondi sur la piste et a heurté la Williams de George Russell.
"Oui, c’est une préoccupation," confirme Masi.
"Pourquoi la roue s’est détachée, je n’en suis pas sûr à 100%, mais dès que la voiture est revenue dans la zone des stands, nos équipes techniques avaient déjà commencé leur enquête, prenant un certain nombre de photos et nous avons toutes les images disponibles."
"Le service technique, en collaboration avec le service de sécurité, enquêtera sur les raisons de cette situation."
"Si le crash était trop sévère et que le triangle a cassé entre l’attache et le moyeu, ou tout proche du moyeu... Mais sinon, il faut savoir pourquoi la roue s’est détachée."
Pour Ross Brawn, directeur sportif de la F1, l’accident de Giovinazzi souligne les progrès de la sécurité en F1.
"La FIA analysera, comme toujours, l’incident pour essayer de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi une roue s’est détachée. Ils ont fait un travail énorme pour empêcher les roues de se détacher, notamment en introduisant des attaches jumelles avec des attaches beaucoup plus solides."
"Cet accident était horrible et c’était l’une de ces situations où, même si ce n’était pas si pertinent dans ce cas, nous sommes heureux d’avoir des dispositifs de sécurité comme le halo. C’était un tel soulagement de voir George et Antonio sortir indemnes de la voiture."
"Cela témoigne des progrès qui ont été réalisés en matière de sécurité des F1 au cours des 20 à 30 dernières années, mais la sécurité est quelque chose que nous ne devons jamais tenir pour acquis."