Le monde de la F1 peine encore à voir la Formule E comme une discipline sérieuse et du plus haut niveau, comme les déclarations de Helmut Marko le laissaient entendre l’an dernier. L’Autrichien avait dit qu’il n’envisageait pas d’envoyer Red Bull dans le championnat électrique, jugeant que son équipe était faite "de vrais compétiteurs".
Marko avait également jugé que la Formule E était une "excuse" pour les constructeurs, leur permettant d’effacer le scandale du Dieselgate, tandis que Chase Carey, le PDG de la F1, avait expliqué que la FE n’était "pas une menace".
Jamie Reigle, le nouveau PDG de la Formule E, ne se laisse pas perturber par ces attaques : "Si vous regardez le nombre de constructeurs dans le championnat, les pilotes, et la compétitivité... pour moi, c’est la définition même de la compétition."
"Je crois personnellement que le monde est assez grand pour qu’il y ait de nombreux championnats de sport automobile. Je suis flatté que Chase et Marko pensent qu’ils doivent parler de nous."
Leur avis n’est en tout cas pas partagé par Nick Chester, l’ancien responsable châssis de Renault F1, qui a annoncé rejoindre Mercedes en Formule E, au poste de directeur technique.
Il dirigera le développement de la monoplace conçue par Spark et propulsée par Mercedes en vue de la Saison 7, prévue en 2021, mais sera présent avec l’équipe pour les six courses de Berlin le mois prochain.