Alors qu’une nouvelle course potentielle de Formule 1 en Thaïlande semble sur le point d’évincer une course européenne existante du calendrier, certains Grands Prix souhaitent se replacer sur la carte.
C’est le cas du GP de France notamment. Christian Estrosi, le maire de Nice, a déclaré cette semaine au journal L’Equipe que "la France doit accueillir un Grand Prix", après que l’épreuve Paul Ricard dont il avait la promotion ait été supprimée du calendrier après l’édition 2022.
Il a été chargé par le gouvernement de préparer un rapport de faisabilité pour le retour potentiel d’une course - peut-être dans les rues de Nice.
Angelo Sticchi Damiani, patron de l’ACI, s’inquiète lui du sort des deux Grands Prix du pays, à Imola et Monza.
Le contrat F1 de Monza expire l’année prochaine, et d’importants travaux de reconstruction sont actuellement en cours pour mettre le site du GP d’Italie aux normes modernes.
"Lorsque le gouvernement aura des certitudes quant à la possibilité d’un financement public, nous pourrons essayer de parvenir à un accord avec la Formule 1," a déclaré Sticchi Damiani.
"Nous visons un accord sur dix ans, sur le modèle récemment inauguré par la Hongrie."
Mais Sticchi Damiani a remarqué que le Premier ministre thaïlandais à Imola le week-end dernier (à lire ici).
"Nous sommes dans un contexte où tout évolue rapidement. Le Premier ministre d’un pays asiatique qui veut la F1 était présent à Imola."
"Le problème est que, d’un côté, Liberty Media s’efforce d’être compétitif dans des lieux capables d’offrir des services d’accueil pouvant être vendus à des prix importants, en particulier le Paddock Club."
"D’un autre côté, la majeure partie de la compétition vient d’Europe, avec l’arrivée de Madrid et deux grandes nations comme la France et l’Allemagne qui n’ont pas de Grand Prix du tout mais qui poussent pour en retrouver un."
"En bref, faire des proclamations ne sert à rien. Nous devons être réalistes et comprendre qu’il faut agir vite et que le temps n’est pas notre allié."