Mattia Binotto a pris ses fonctions de directeur d’équipe au sein de Ferrari cet hiver et si l’Italien n’a pas encore pu prouver un bilan sportif, il a néanmoins réussi à ramener une certaine sérénité dans l’équipe, selon l’ancien pilote d’essais, Marc Gene.
"On ressent toujours la pression chez Ferrari, mais on sent que cette pression est moins forte qu’elle ne l’était avant" explique l’Espagnol.
Selon lui, la manière dont l’équipe a géré la défaite à Melbourne, où l’absence de performance était aussi inquiétante que surprenante, n’est pas la même que Maurizio Arrivabene, l’ancien directeur : "Une analyse consciencieuse a été faite pour savoir ce qui n’allait pas, des ajustements ont été fait et la voiture est de retour au niveau des essais de Barcelone."
Davide Valsecchi, ancien pilote et consultant pour la télé italienne, explique qu’Arrivabene était "parfois dur et agressif", là où Binotto est "bien plus flexible. Il a enlevé la politique de l’équipe."
Selon Valsecchi, ces changements sont idéaux pour permettre à Charles Leclerc de briller : "Il se battra pour le titre cette année. Il est déjà au niveau de Vettel en termes de vitesse et il sait gérer la pression chez Ferrari. C’était la bonne décision que de remplacer Raikkonen."