La F1 redémarre à peine et, dès le premier jour des essais libres, les polémiques sont lancées dans le paddock. L’une d’entre elles concernent les performances assez impressionnantes des Haas F1 VF-22 de Kevin Magnussen et Mick Schumacher.
De quoi faire dire à certains que, de nouveau, Ferrari a trop largement aidé Haas F1...
Günther Steiner a déjà répliqué : les affirmations selon lesquelles la F1 2022 de Haas n’est en en fait qu’une "Ferrari blanche" sont "ridicules".
"Vous savez, ces allégations ont toujours existé et existeront toujours. Je reste calme. Si nous sommes bons, ils appellent notre voiture la ’Ferrari blanche’. Si nous sommes mauvais, alors non. Je commence à trouver ça ridicule."
"Je trouve qu’il faut travailler dur pour l’envie, alors que la pitié est gratuite. Alors ce que je souhaite, c’est que les autres soient verts de jalousie, parce que ça veut dire qu’on a fait du très bon travail."
Le rythme de Haas est une aubaine après une horrible intersaison, au cours de laquelle la crise russo-ukrainienne a entraîné la rupture du contrat avec son sponsor titre et Nikita Mazepin. Au minimum 20 à 25 millions d’euros à trouver.
"C’était la bonne chose à faire dans cette situation, car il n’est pas prévisible que la guerre se termine bientôt. La séparation avec Nikita Mazepin était donc une conséquence logique."
Cependant, Mazepin et Uralkali envisagent déjà une action en justice.
"J’essaie de rester calme et de ne pas me laisser emporter par les émotions. La chose la plus importante pour moi est toujours l’équipe, car je suis responsable devant elle et devant tous les employés. C’est ce qui compte."
"Ce que vous devez savoir, c’est qu’il existe une base légale pour chaque contrat que vous devez respecter, même lorsqu’il est dissous. Dans ce contexte, je n’ai pas trahi Nikita même si bien sûr je comprends qu’il est déçu."