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La meilleure époque de la F1 ? Les années 60 et 70 pour Räikkönen et Pérez

Grosjean cite 93-94 et 2005-2006 comme ses années préférées

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Impossible de l’ignorer, c’est ce week-end que la F1 fêtera officiellement son 1000e Grand Prix. Les 20 pilotes qui y participeront rentreront tous dans l’histoire de la discipline, qu’ils abandonnent au premier tour ou qu’ils finissent sur le podium.

Pour Romain Grosjean, participer à ce 1000e Grand Prix de l’histoire de la F1 est une véritable fierté, qui consacre une passion née dans la petite enfance…

« J’ai commencé à regarder la F1 il y a longtemps, avec mon père. C’était à l’époque de Senna contre Prost. Et c’était assez excitant. Mon père a toujours été un passionné de voitures et un jour, il m’a emmené sur un circuit, pas sur une course de F1, et j’ai vu les voitures passer. J’ai pensé que c’est ce que j’aimerais faire plus tard. Finalement, j’ai été assez chanceux pour me rendre au Grand Prix de Monaco, pour regarder les essais libres du jeudi, et j’ai vu la voiture, j’ai entendu tout le bruit des F1, du moteur, et c’était quelque chose de tellement unique et spécial. Un bon souvenir dans ma vie. »

« Je me rappelle m’être rendu aux toilettes. David Coulthard était là et il m’a dit : ‘oh, vas-y d’abord petit’. Et il m’appelle toujours petit aujourd’hui ! Je lui avais répondu ‘Non non, vas-y toi’. Assez incroyable. »

Comme Romain Grosjean, Sergio Pérez est tombé dedans quand il était petit… Mais le premier Grand Prix qu’il a jamais regardé était celui d’Imola 1994…

« La première course que j’ai regardée, c’était avec mon père, en 1994 je crois, quand Ayrton a eu son accident. C’était la première fois que je regardais une course. Moment choquant, plus pour mon père que pour moi… Sur le coup, je n’ai pas compris ce qui se passait. »

« Dans la famille nous avons toujours aimé le sport, et j’ai toujours voulu devenir un pilote de F1. Très jeune, j’ai traversé l’Atlantique dans ce but. Je me rappelle avoir regardé tant de courses, toujours en me levant très tôt le matin du Mexique, parce que là-bas, les courses sont à six ou sept heures du matin. Donc dans un week-end où vous ne voulez pas vous lever tôt en temps normal, je me levais tôt pour la F1. Je me rappelle regarder Kimi devant ma TV… quand j’étais très jeune. »

Kimi Räikkönen, justement, était aux côtés de Sergio Pérez durant la conférence de presse… Sergio Pérez a grandi en regardant Kimi Räikkönen courir ; et à ce jeune âge, qui Kimi Räikkönen regardait-il à la TV ?

« C’était il y a longtemps… dans les années 80, pour sûr. Mes premiers souvenirs, c’était quand Keke Rosberg courait, quand il avait éclaté son pneu, peut-être à Adélaïde, dans la longue ligne droite… Une de ses dernières courses je crois… Peu importe. Je supportais les Finlandais. »

« Vous rêvez de la F1 quand vous êtes jeune, mais une fois que j’ai commencé à faire du karting, je n’ai jamais réalisé ce qui allait arriver, parce qu’il faut toujours beaucoup d’argent pour arriver en F1. J’y ai un peu plus cru quand mes managers ont commencé à m’aider. C’était un rêve, mais pas très réaliste à l’époque. Mais c’est allé vite une fois que je m’en suis approché. »

Alexander Albon est bien plus jeune que le pilote Alfa Romeo… Quand a-t-il commencé à regarder la F1 ?

« Mon héros était Michael Schumacher. J’étais fou de Ferrari. J’avais cinq ou six ans. A Silverstone, il y avait un concours, il fallait deviner le top 3 de la course. J’ai juste mis Michael, Rubens et Montoya. Personne n’avait écrit ce que j’ai écrit. J’ai gagné le prix, pour rencontrer Michael et Rubens. C’était fou. J’ai toujours été un fan hardcore. »

S’ils pouvaient remonter dans le passé, quelle époque de la F1 les pilotes choisiraient-ils d’explorer ?

« Je dirais la vieille école, les années 1950 » estime Alexander Albon. « Je veux voir à quoi ressemblait alors le sport. »

« J’irais vers les années 60 ou 70 » estime lui Kimi Räikkönen. « Ce serait bien plus amusant, détendu, de la course plus pure. Mais plus dangereuse bien sûr. »

Sergio Pérez rejoint l’avis de son idole d’enfance : c’était mieux (bien) avant, dans les années 60 et 70 !

« Le pilotage avait l’air très dangereux. Le risque qu’un pilote prenait pouvait faire la différence. C’est quelque chose dont j’ai manqué durant toute ma carrière. La différence est toujours faite par les voitures, pas tant par les pilotes. C’était bien plus amusant alors. L’ambiance était aussi très détendue. De nos jours, la F1 est trop cadrée. Je souhaiterais qu’elle soit plus détendue, que les gens prennent plus de plaisir. »

Romain Grosjean est nostalgique, mais davantage des saisons 1993-1994 et 2005-2006.

« J’adore les voitures de cette période, elles semblaient incroyables. Il y avait une guerre pneumatique, ce qui était aussi amusant à regarder. Les ravitaillements avaient l’air vraiment sympathiques au milieu des années 2000. J’ai conduit une voiture de 2007, c’était assez bon ! »

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