George Russell a certainement connu sa meilleure journée de la saison au volant de la Mercedes W13. Le Britannique a terminé deuxième des premiers essais du Grand Prix de Miami de F1, et en tête de la deuxième séance avec le meilleur chrono du jour. Il ne veut toutefois pas se laisser emporter.
"Oui c’est trop tôt, nous savions avant ce week-end que les conditions pourraient mieux nous convenir, notamment pour mettre les pneus en température, car c’est un facteur important. La voiture fonctionne bien, mais on ne doit pas s’emballer" a déclaré Russell, qui peine à comprendre l’origine des progrès.
"Je ne suis pas sûr pour être honnête, car juste après les EL1, j’ai dû aller dans le bureau des commissaires pour l’incident dans les stands avec [Esteban] Ocon. Et avant les EL2, j’ai surtout travaillé avec mes ingénieurs pour optimiser les réglages. Ca a été une journée productive pour nous."
Le marsouinage était encore présent, notamment lors des longs relais, mais on a pu voir un comportement plus sain des W13 en piste. Russell confirme que le phénomène est atténué par rapport aux courses précédentes : "Nous savions que ça serait encore là, mais ça se produit moins que par le passé."
"Avec plus de carburant, ça ne semblait pas être mieux, mais si on arrive à faire rouler la voiture plus près du sol, on sera récompensés. Il y a des courses qui vont en notre faveur, d’autres qui jouent contre nous, comme Imola. Mais jusqu’ici, on voit que la voiture fonctionne à Miami."
Il offre un retour positif sur le circuit, malgré des réserves au sujet de la chicane dans l’enchaînement serré, avant le retour vers la longue ligne droite. Pour le reste, il est conquis par cette nouvelle escale de la F1 aux Etats-Unis.
"Je n’étais pas sûr de savoir comment se négocierait la section lente sous le pont, et elle nous donne quelques maux de tête. Mais c’est la seule qui soit difficile, pour le reste, ils ont fait un excellent travail, il y a des virages rapides, de belles hospitalités pour les fans, et c’est un beau spectacle pour tout le monde."