Kimi Räikkönen a déjà confié qu’il avait grande hâte que sa carrière se termine en F1 – ce sera le cas dans moins d’une semaine. D’autres personnes ont aussi particulièrement hâte : sa femme Minttu bien sûr, ses deux enfants, mais encore sa mère, Paula.
C’est ainsi sur Paula Räikkönen que le pilote Alfa Romeo s’est ouvert dans le podcast "Beyond the Grid". Où il confirme son impatience d’en finir avec le sport !
« Cela fait déjà longtemps que je compte les courses. »
« Je pense que ma mère est certainement heureuse - elle me demande probablement depuis 15 ans si j’arrête déjà ! Les enfants sont impatients, ils ont demandé à plusieurs reprises et je suis sûr qu’ils seront très heureux quand je serai à la maison. Je peux comprendre cela et je veux être là pour eux. »
Kimi Räikkönen a-t-il le sentiment de partir en "vraie" retraite après la parenthèse du rallye, précédant son retour chez Lotus en 2012 ?
« Non. Si quelqu’un m’avait dit que je devais parier de l’argent sur mon retour, je n’aurais pas misé dessus. »
« Ce n’était pas dans mon esprit de revenir, mais évidemment, pour de nombreuses raisons différentes, j’ai fini par revenir et nous sommes ici. »
Kimi Räikkönen aura donc fini sa carrière là où il l’avait commencée, à Hinwil. Le nom de l’équipe est passé de Sauber à Alfa Romeo mais les changements, en 20 ans, ne sont pas si nombreux que ça pour le Finlandais.
« Il y a beaucoup de personnes qui sont les mêmes que lorsque j’ai commencé, on voit les mêmes personnes à peu près tout le temps. Au fil des ans, certains changent et de nouveaux arrivent, et quand ils le font, ils restent généralement de nombreuses années. »
« Tout le monde se connaît, plus ou moins, du moins en apparence, donc le travail n’a pas beaucoup changé. Tout est fondamentalement le même - où que nous allions, c’est un copier-coller. »
« Ma relation avec la F1 n’a pas vraiment changé. »
Au final, Kimi Räikkönen, champion du monde 2007, a-t-il quelque regret sur sa carrière ?
« Je n’ai pas à me plaindre. J’ai eu un bon parcours et je ne changerais pas une seule chose, même si cela signifiait plus de victoires ou plus de championnats. Je suis heureux de ce que j’ai accompli. »