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La mort, la peur, Hubert : Hamilton se confie sur le ‘facteur peur’ en F1

Il n’a jamais pensé à arrêter la course auto

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Ainsi que l’a rappelé le drame de Spa en Formule 2, le danger mortel guette encore et toujours les pilotes de F1.

Lewis Hamilton a été sans aucun conteste fortement troublé par l’accident d’Anthoine Hubert ; le pilote Mercedes a, pour la première fois, accepté de se confier longuement sur ce que la mort du Français avait signifié pour lui.

« Ce n’était pas la première fois que j’avais vu cela arriver dans ma carrière. Je me rappelle, quand j’étais jeune, j’avais gagné une course à Kimbolton et Daniel Spence était mort durant cette course ; c’était un moment tragique pour moi, j’étais enfant, c’était la première fois que je voyais quelqu’un mourir. Et j’étais juste là, avec lui, cette journée. »

« C’était dur. »

« Lors de l’accident d’Hubert, je faisais une interview, et je l’ai vu arriver dans ce virage, de mes propres yeux, et je savais juste à quel point c’était mauvais. J’ai eu beaucoup de flashs dans mon esprit. »

« Je me rappelle voir Ayrton Senna, quand il avait regardé le crash de Roland Ratzenberger, je me rappelle de son visage. Il y avait beaucoup de déjà vu dans cette expérience. »

Selon Lewis Hamilton, le drame en F2 doit amener la FIA à repenser la sécurité des monoplaces, particulièrement en formules junior.

« Les voitures ne sont toujours pas sûres. Surtout en formules inférieures, elles sont probablement moins sûres qu’en F1. »

« Et puis il y a cette question : à quel point avez-vous besoin de plus de vitesse ? Il faut trouver cet équilibre. »

Les accidents mortels dans le sport auto ont conduit Lewis Hamilton à faire le point sur sa carrière : avec le recul, la F1 vaut-elle le coup ?

« Je ne cours pas après les objectifs parce que je le dois, mais parce que j’adore ce que je fais. »

« Puis je me suis dit, Jésus, je pourrais passer plus de temps avec ma famille. Mais je suis sûr que lorsque vous regarderez votre vie avec le recul, en approchant de votre fin, vous ne vous direz jamais : j’aurais voulu avoir plus d’argent. Vous vous direz toujours : j’aurais voulu avoir plus de temps. Et vous aurez alors probablement beaucoup de regrets : si j’avais pris cette décision ce jour, j’aurais pu passer plus de temps avec ceux que j’aime, etc… »

« Toutes ces choses sont passées par mon esprit. Mais pas une seconde, je n’ai pensé à arrêter la course. Le facteur peur ne s’est jamais glissé en moi. »

« C’était un facteur important pour moi. Parce que je me rappelle, quand cet enfant est mort en karting, j’avais huit ans, un de mes meilleurs amis avait alors arrêté le sport auto. La peur s’était glissée en lui, et il est parti. »

« De mon côté, je me disais, si cette peur se glisse aussi en moi, je sais que ce sera la fin de ma carrière. »

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