La Formule 1 et le MotoGP, les principales catégories sportives mondiales de courses sur quatre et deux roues respectivement, se dirigent bien vers un week-end de course en commun à Madrid.
Carmelo Ezpeleta, 78 ans, PDG de longue date du MotoGP, laisse entendre cette idée depuis des mois, le nouveau circuit de la F1 2026 à Madrid étant considéré comme l’hôte possible pour des manches conjointes des deux championnats du monde.
Mais peu de gens voient des motos évoluer sur un tel circuit urbain, que certains jugent même dangereux (sur plan) pour la F1 et les fans en bord de piste !
Ezpeleta répond cependant que le fait que Madrid soit un circuit semi-urbain - normalement trop dangereux pour le MotoGP - n’est pas nécessairement un facteur décisif.
"Les circuits ne sont pas séparés entre urbains et non urbains, mais entre sûrs et dangereux."
"En F1, il y a des circuits sûrs qui ne le sont pas pour nous, mais tous les circuits moto seraient sûrs pour la F1, comme le nouveau à Lombok (Indonésie). C’est un circuit urbain mais vous pouvez parfaitement y courir en moto."
"S’il y a un circuit urbain qui se construit à Madrid et qui est homologué pour les motos, cela ne nous dérangera pas du tout d’y rouler."
Ezpeleta s’exprimait après avoir visité cette semaine le site du GP de Madrid 2026 de F1.
"Nous n’avons pas vu peu, nous avons vu beaucoup et j’aime vraiment ce que nous avons vu de Madrid, beaucoup. J’ai tout aimé."
"Je pense que c’est une très bonne idée et j’en suis très heureux."
Quant à savoir si Madrid pourrait réellement organiser une manche conjointe MotoGP - F1, Ezpeleta a répondu : "Nous ne l’avons pas encore examiné en détails."
"Pour l’instant, cela n’a pas été discuté depuis l’annonce, ils ne nous ont pas contactés à ce sujet. Madrid, ce n’est pas un projet que nous avions en commun en tête."
"Nous continuons d’y penser, mais je ne sais pas où ni comment ni quand, mais nous continuons à l’espérer. Avec Stefano, nous nous connaissons depuis 1992 et nous parlons beaucoup," a-t-il ajouté, faisant référence à son homologue, le PDG de la F1, Stefano Domenicali.
"Nous en avons parlé entre autres parce qu’il y a des problèmes pour une manche commune, qui peuvent être résolus, même si je ne sais pas quand. Je ne sais pas. Mais nous n’allons pas abandonner."