Red Bull avance désormais vers la paix en interne, selon le PDG de la société de boissons énergisantes en charge du sport.
Tout au long de la saison jusqu’à présent, l’un des principaux sujets de conversation dans le paddock de Formule 1 a été la lutte pour le pouvoir au sein de l’équipe et le scandale Christian Horner.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, a déclaré la semaine dernière qu’il soupçonnait Adrian Newey d’être simplement "le premier domino à tomber".
Oliver Mintzlaff, l’un des PDG nommés au sein du groupe de boissons à la suite du décès de Dietrich Mateschitz, admet aujourd’hui que des troubles internes ont affecté Red Bull.
"Je ne veux pas contester le fait que nous avons besoin de plus de paix et de tranquillité. Mais je pense que nous y arrivons étape par étape."
"C’est donc davantage de spéculations qui surgissent, car il y a eu une certaine agitation dans notre équipe, absolument, et il y a des équipes qui sont derrière tout ça aussi."
Mintzlaff a également minimisé l’impact du départ de Newey.
"Nous resterons étroitement liés," a-t-il insisté, même si Red Bull a annoncé que Newey partirait au premier trimestre 2025.
"Ce n’est pas comme si Adrian disparaissait. Il était à Miami et il participera également à d’autres courses. Nous travaillons ensemble sur la RB17 - l’hypercar qu’il développe."
"C’est donc certainement un adieu à la Formule 1, mais ce n’est pas comme si nous nous séparions en mauvais termes. Nous avons des projets et qui sait ce que l’avenir nous réserve."
L’homme d’affaires affirme que les départs de membres clés du personnel "est ce qui se produit naturellement lorsque l’on réussit".
"Nous le voyons également dans d’autres sports : les gens vous regardent ainsi que votre équipe."