La crise du coronavirus aura-t-elle raison de l’optimisme et de la joie de vivre de Daniel Ricciardo ? Le pilote Renault est actuellement en Australie, où les mesures de confinement généralisé n’ont pas encore été décidées. Ricciardo peut alors continuer à faire quelques sorties, notamment pour entretenir sa forme physique – il reste avec son entraîneur Michael Italinao.
« Comme je l’ai expliqué, j’ai des buggys ici, j’ai fait construire des pistes, alors j’ai un petit peu de quoi courir pour me donner moins de maux de tête ! » a plaisanté Daniel Ricciardo.
« Je suppose que ça libère un peu de cette vitesse et de cette adrénaline, mais je ne fais pas encore de tours de course dans ma tête, parce que je ne sais pas sur quelle piste nous allons courir à la reprise de la F1. »
Daniel Ricciardo compte mettre à profit cette période pour affûter sa forme physique – d’ailleurs contrairement à bien des pilotes, il peut encore sortir à l’air libre.
« L’entraînement est certainement ce qui me permet de garder cet esprit de compétition. On ressent un peu de colère quand on s’entraîne, alors c’est un peu le médicament que j’utilise pour le moment ! »
« J’ai l’impression que c’est le moment idéal pour se remettre en forme. Nous sommes obligés de rester près de chez nous, il n’y a pas de décalage horaire, pas d’aéroport, nous pouvons vraiment créer une sorte de camp d’entraînement, ce que nous n’avons pas encore fait. »
« C’est bien de savoir que nous avons du temps, nous n’avons pas besoin de nous presser. Je pense que vous allez voir beaucoup de pilotes et de gens en général, quand tout cela sera terminé, en très bonne forme j’espère. »
Il y aurait ainsi des bons côtés à cette situation actuelle, semble sous-entendre Daniel Ricciardo…
« Il y a le pour et le contre, et évidemment le contre de ce virus, il affecte beaucoup de gens de manière négative. Mais je pense que les personnes qui ne sont pas touchées voient le bon côté des choses, profitent du fait qu’elles soient en bonne santé et se disent : ’Je vais faire quelque chose au lieu de prendre la situation actuelle comme acquise’. Cela donne donc aux gens une perspective, ce qui est une bonne chose à mon avis. »
« Et puis pour nous, les pilotes, nous nous plaignons toujours de ne pas avoir assez de temps pour faire autre chose. Cette fois nous avons vraiment du temps, » conclut-il.