La perspective d’une reprise de la F1 début juillet en Autriche semble se confirmer, et les premières courses de l’année se feront à huis clos pour éviter de faire des Grands Prix un vecteur du coronavirus. Cependant, la place des médias dans ces interdictions reste floue.
"Nous avons délibérément attendu pour faire ça" assure Florian Konig, journaliste RTL, auprès de Auto Motor und Sport. "Nous espérons bien sûr que la F1 débute avec un concept qui ne soit pas applicable qu’en Autriche."
"Nous devrons voir si nous couvrons l’événement sur place ou dans nos studios de Cologne. On peut voir une certaine dynamique d’assouplissement récemment, et si ça continue, peut-être que ça sera possible pour juillet."
Cependant, aucune décision ne sera prise en dépit du bon sens : "Mais la sécurité est la priorité chez RTL. La F1 doit tout d’abord présenter un concept permettant aux événements d’être organisés en toute sécurité."
"Malheureusement, nous ne sommes pas dans une situation normale. Les libertés sont restreintes dans d’autres domaines et nous devons seulement avaler cela, si ça permet à ce sport de se remettre sur pieds."
D’autres Grands Prix réfléchissent encore à la tenue d’un Grand Prix avec public, plus tard dans l’année, à l’image du Brésil, comme nous vous le rapportions plus tôt, ou de la Russie. Alexey Titov, promoteur du GP à Sotchi, l’assure : "Nous continuons à nous préparer pour la course. Plusieurs options sont évaluées, avec ou sans restrictions. Nous verrons la reprise du football le 22 juin et suivront cet exemple."