A 23 points contre 7, Williams domine Alfa Romeo dans la lutte pour ne pas finir avant-dernier au classement des constructeurs. Il faut dire que sur le Hungaroring ou à Spa, l’équipe de Grove a inscrit de belles unités et fait la différence dans cette lutte serrée.
Depuis quelques courses, Williams est revenue dans le rang – en Turquie comme aux États-Unis, les monoplaces anglaises ont été transparentes.
Mais ce n’est pas bien grave pour George Russell (14e à Austin) : avec ces résultats, Williams a pu s’enlever de la pression et plus profiter du moment présent, notamment en prenant plus de risques au départ. Cela s’est vu puisque le Britannique a gagné 6 places en un tour !
« La pression a été enlevée de mes épaules depuis un moment maintenant, et je suis plus confiant pour vraiment attaquer et foncer. »
« Au départ, passer de 20e à 14e c’était très solide pour moi, et je pense que dans la position où nous sommes maintenant dans le championnat, nous avons cette petite marge, et ça me permet de vraiment pousser les limites. »
« Pour être honnête, j’aime bien ça, je ne suis pas un pilote qui fait habituellement beaucoup d’erreurs, mais je voulais me dépasser. »
« C’est pourquoi nous avons vu que j’ai fait une sortie hors-pistes le samedi matin, aussi un petit peu en qualifications à Zandvoort, j’essaie vraiment de repousser les limites pour voir s’il y a plus dans ces dernières courses. »
Cette approche risquée sera assumée et conservée par George Russell jusqu’à la fin de l’année. C’est aussi une manière pour lui de se préparer à piloter en allant chercher plus les limites, en vue de son duel de l’an prochain face à Lewis Hamilton chez Mercedes...
« Le fait que nous soyons dans une position de confort relatif dans le championnat des constructeurs m’y aide ; et aussi sur le plan personnel tout est confirmé pour l’année prochaine, je suis dans une position très stable personnellement... »
« Je peux juste y aller et essayer de nouvelles choses et ne pas avoir peur de faire des erreurs. »