Dans une récente déclaration, Lewis Hamilton a révélé pourquoi il ne voulait pas se précipiter pour signer sa prolongation de contrat avec Mercedes : il se verrait mal signer pour un montant très important, à l’heure même où bien des travailleurs perdent leurs emplois.
Cela signifiera-t-il aussi que Mercedes pourra demander une réduction du salaire de son pilote fétiche ?
Interrogé sur ce point, Toto Wolff, le directeur d’écurie, n’a pas manqué de relever une question « très directe » qu’il ne voulait « pas commenter. » Car si Lewis baisse son salaire, Toto devra aussi faire un effort…
« Lewis a été un élément très important de l’équipe. Nous reconnaissons son talent de pilotage, son comportement et sa culture au sein de l’équipe, nous apprécions sa présence médiatique au niveau mondial, nous respectons son opinion sur les différents sujets qui lui tiennent à cœur et si vous regardez l’impact qu’il a sur la Formule 1, pas seulement avec ses capacités de pilotage exceptionnelles, il a toujours répondu et justifié les attentes placées en lui, en termes de salaire, ce que nous respectons. »
« Aujourd’hui, le monde a beaucoup changé. Nous sommes confrontés à des temps difficiles et tout cela. Et Lewis le comprend parfaitement et nous allons discuter de ce que cela signifie. Je ne veux pas exposer les termes financiers ici, car c’est vraiment une question qui ne concerne que Lewis et moi et, comme nous l’avons tous les deux exprimé, nous continuerons à courir ensemble l’un avec l’autre - meilleur pilote et meilleure équipe - et nous trouverons une solution, quelle que soit la durée du contrat. »
Lewis Hamilton a estimé que Toto Wolff était bien plus pressé que lui pour aboutir à un nouvel accord. Mais Toto ne voit pas non plus où est l’urgence...
« Je suis du même avis que lui, parce qu’il y a une base de confiance tellement fondamentale entre nous que nous avons... notre relation a évolué d’une relation purement professionnelle à quelque chose de plus important et nous n’aimons pas les discussions sur l’argent entre nous, parce qu’à la fin nous avons les mêmes objectifs et c’est le seul domaine où nous avons une approche différente... Quelle était votre question ? »
Le journaliste reprécisant alors la question, Toto Wolff s’est amusé d’avoir été distrait par "les deux clowns" autour de lui, Frédéric Vasseur et Cyril Abiteboul.
Avant de conclure avec le même humour : « Non, pas du tout pressé. Même sentiment que Lewis. On va finir par s’asseoir quelque part, quelques heures, et aller manger une pizza - comme la dernière fois. »