Max Verstappen a terminé au pied du podium à Bahreïn ; il a ainsi donné le sentiment de sauver les meubles, tant sa Red Bull ne semblait pas dans le rythme de Ferrari ou Mercedes.
A Shanghai, le Néerlandais espère bien sûr rebondir : Lewis Hamilton comme Sebastian Vettel s’attendent, d’ailleurs, à voir une Red Bull plus compétitive. Est-ce aussi l’avis de Max Verstappen ?
« C’est de nouveau un autre Grand Prix, donc beaucoup de choses peuvent arriver. Nous devons juste nous assurer de contrôler au mieux ce que nous pouvons contrôler. Ensuite nous verrons à quel point nous pourrons être compétitifs. »
La RB15 semble être médiocrement née, et particulièrement difficile à régler… Est-ce la pire Red Bull que Max Verstappen ait jamais eu à conduire ?
« Pour être honnête, non. Je me sens à l’aise dans la voiture, je conduis aussi vite que je peux. Mais en Australie, nous avons fait un excellent travail pour être quatrième en qualifications ; même à Bahreïn, j’étais en fait heureux d’être cinquième. »
« Pour le moment, la voiture ne va juste pas assez vite. Mais à Bahreïn, nous avons trouvé la cause de certains problèmes. Je me sens à l’aise, il n’y a rien qui ne cloche. Je me sens plus à l’aise dans la voiture de cette année que dans la voiture de l’an dernier. »
Les propos du pilote Red Bull sont intrigants, quand l’on sait qu’il avait confié, à Sakhir, ne pas avoir réussi un seul tour avec une voiture bien équilibrée…
« De toute façon, il y avait beaucoup de vent en course, donc je n’ai jamais été heureux de l’équilibre, j’ai toujours essayé d’en avoir un de bon, sans y parvenir. »
Les essais privés de Bahreïn ont, ainsi, été mis utilement à profit par Red Bull, la semaine suivant le Grand Prix…
« Nous avons pu comprendre pourquoi nous n’avions pu trouver un bon équilibre. Nous avons compris beaucoup de choses en essais, et nous avons aussi découvert que nous avions fait une erreur avec les réglages, malheureusement, durant tout le week-end. C’est ainsi. Du moment qu’on le découvre… »
« Si nous avions pu trouver un bon équilibre dans la voiture, nous aurions pu définitivement nous battre plus près des Ferrari et Mercedes, oui. Ensuite bien sûr, nous aurions pu finir 3e, à Bahreïn [devant Charles Leclerc]. S’il n’y avait eu aucun problème de réglages, alors, nous aurions pu faire tout ce que nous voulions avec la voiture. C’est toujours le même problème. »
D’où venait, plus précisément, ce fameux problème de réglages ? Les pneus tendres semblaient poser une grande difficulté aux Red Bull à Bahreïn : est-ce cette particularité qui a perturbé tout le travail en amont ?
« C’est autre chose » assure Max Verstappen. « Mais en général ce problème n’aide pas, surtout si vous glissez beaucoup sur ces tendres, car vous les surchauffez. »
« C’est toujours un point d’interrogation. Je ne pense pas que ça aurait réglé tous nos problèmes. Car ensuite en course, nous étions lents avec les deux pneus, donc je ne pense pas que c’était un gros problème au bout du compte. »
Le Néerlandais pense que Red Bull a désormais réglé ses problèmes d’exploitation des tendres.
« C’est quelque chose de facile à solutionner. Mais il faut voir comment le reste de la voiture se comporte maintenant. »