Christian Horner est convaincu que Red Bull a fait le maximum pour développer une RB20 aussi bonne que possible. Le directeur de l’équipe de Milton Keynes a été interrogé sur les objectifs de développement et sur le fait qu’ils aient été atteints par son team.
“Je pense que, dans la mesure où les objectifs peuvent être atteints, oui" a-t-il expliqué. "Nous n’avons pas beaucoup d’essais de pré-saison, nous devons nous concentrer sur beaucoup de choses et les réaliser, mais c’est toujours une période chargée de l’année à l’usine, au stade de la planification de la saison à venir."
Horner ne cache pas que cette RB20 a présenté quelques défis, mais assure que Red Bull les a relevés comme l’équipe a l’habitude de le faire, puisqu’elle cherche l’excellence : "Il y a toujours des défis à relever, mais si vous n’êtes pas à la limite, c’est que vous ne faites pas assez d’efforts."
Jake Dennis a dit récemment que Red Bull serait l’équipe à battre, mais Horner tempère ces propos, rappelant que la voiture est une évolution de la précédente et que le simulateur n’est pas la piste : "Les pilotes de simulateur disent qu’il s’agit d’une évolution, pas d’une révolution, que c’est un simulateur et qu’il s’agit toujours d’un monde virtuel."
"Les pilotes de simulateur disent qu’il s’agit d’une évolution et non d’une révolution, qu’il s’agit d’un simulateur et qu’il s’agit toujours d’un monde virtuel. J’espère que nous progressons. Mais le chronomètre ne ment jamais et nous ne verrons que lorsque nous serons sur la piste."
Des gains en performance "impossibles à quantifier"
Horner ne se prononce pas quant à la possibilité de voir la RB20 faire encore mieux que sa devancière : "Seul le temps nous le dira. La RB19 est la voiture la plus performante de l’histoire de la Formule 1, la RB20 a donc de grandes responsabilités à assumer."
"Mais il y a toujours des choses que l’on apprend dans ce métier. La RB19 comportait encore des éléments que nous pouvions améliorer et l’équipe a travaillé dur pour y parvenir et y remédier au cours de l’hiver lors de la phase de conception."
De même, il ne se risque pas à quantifier les gains de l’équipe durant l’hiver, entre les deux monoplaces : "Je pense qu’il est impossible de le quantifier. Nous verrons quand nous irons sur les circuits. Cela n’a aucun sens si quelqu’un a fait un bond en avant et que vous avez trois dixièmes de retard."
"Tout est subjectif à cette époque de l’année. Je suis sûr que tout le monde cherche à nous battre cette année, et pourquoi pas ? Nous ne pouvons nous concentrer que sur nous-mêmes, l’usine est très occupée en ce moment car nous nous préparons pour une grande année avec un nombre record de courses."